Fiche de lecture visant à présenter l'époque, l'auteur, l'oeuvre afin de contextualiser. Celle-ci peut introduire l'étude de l'oeuvre, fournir des éléments d'introduction pour les dissertations et enfin aider à mieux comprendre son contenu (en particulier les trois livres au programme). Elle est présentée comme une fiche de cours, détaillée, structurée, complète, et rédigée.
[...] L'appel à l'empereur est généralisé dans tout le monde romain. L'empereur est le juge suprême de l'empire mais il délègue ses pouvoirs judiciaires à ses fonctionnaires. La réorganisation judiciaire se complète par la création d'une police, à Rome. Pour finir des travaux sont entrepris dans les différentes régions (il y en avait 14 au total) : pour stabiliser les rives du Tibre, lutter contre les incendies fréquents dans la capitale, des aqueducs et d'autres monuments sont construits. Conclusion : Auguste veut réorganiser l'Etat romain, il procède pour cela à des réformes du régime politique, de l'administration et de la justice, mais sans rupture avec les régimes précédents. [...]
[...] Les anciens mêlaient des évènements mythologiques à ceux de leur histoire. Ainsi, l'Iliade et l'Odyssée étaient considérées comme historiques. Il semble que les grecs se considéraient comme les descendants de héros mythiques. Une hypothèse (initiée par le grec Évhémère) tend à prouver que les récits mythologiques résultent d'une déformation de faits historiques biens réels. Ces faits ont été synthétisés, simplifiés et symbolisés. Différentes théogonies (histoire de la généalogie et de la filiation des dieux) montrent que la mythologie se déroule dans un temps parallèle à celui de l'humanité. [...]
[...] Mais il s'est également inspiré d'ouvrages plus récents comme les Métamorphoses du grec Parthénios de Nicée (1er siècle av.JC) et les Ornithogonies d'Æmilius Macer (avec lequel il fut ami). Le premier ouvrage présentait des métamorphoses galantes et érudites et le deuxième était consacré à des transformations d'oiseaux. La bonne société augustéenne était restée très friande de ses ouvrages à prétentions didactique. Ovide puise son inspiration dans la littérature avec des auteurs comme Homère, Hésiode, les tragiques grecs, Catulle, Virgile. Il reprend leurs récits de métamorphoses en les accommodant à son goût. [...]
[...] L'après guerre a favorisé un relâchement des mœurs, Ovide est un libertin qui aime écrire sur l'amour et l'ivresse des plaisirs, avec l'art d'aimer par exemple. Cet ouvrage dresse un tableau joyeux de conduites immorales. Il a le goût des femmes et des mondanités. Ovide aimait son siècle pour la richesse artistique et particulièrement pour la diversité littéraire apparue grâce au mécénat. Il a fait partie de l'âge d'or des poètes qui a vu l'épanouissement culturel de Rome sous Auguste. Il s'agit du siècle de la poésie, l'art était encouragé par le régime. [...]
[...] Il partageait l'idéal d'otium avec Tibulle et Properce. Ils cultivaient l'oisiveté et le loisir associé à l'amour. Cela impliquait chez eux un antimilitarisme compatible avec leur siècle puisque Auguste avait instauré la paix romaine. L'armée était postée aux confins de l'empire, la flamme des grandes conquêtes s'éteignait peu à peu, la gloire militaire était diminuée. F Quelle place pour Ovide ? Ovide était dès ses débuts un auteur apprécié de son public : la bonne société, des personnes de bonne condition sociale, cultivée . [...]
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