Les Métamorphes ou L'âne d'or, livre 2, animalité, fiction animale, Diane, Photis, cadavre métamorphosé, résumé, Lucius, Byrrhène, Bacchus, Zeus, récit enchâssé, métamorphose
Ce document contient un résumé du Livre 2 de l'oeuvre "Les Métamorphoses, ou L'âne d'or" d'Apulée ainsi qu'une analyse thématique. Dans le Livre 2 des Métamorphoses, l'animalité est omniprésente de façon sous-jacente, révélant les parts obscures de la nature humaine. Au travers de descriptions, de récits et de comportements, Apulée dépeint de multiples facettes de la proximité entre l'homme et l'animal.
[...] Le jeune est insensible aux dangers de cette mission et dit : "ce sont des sottises" (p. 77). Il est amené à voir le corps, la veuve, et les témoins qui ont fait le relevé du cadavre sur une tablette : tout est intact. La tablette est scellée. On ferma sur lui la porte (78). Il ne tarde pas à être plongé par un « profond sommeil ». Le matin, la veuve entre avec ses témoins afin de vérifier le cadavre : heureusement, tout est dans l'ordre. [...]
[...] Terminologie propre au combat et à la lutte (p. 72) : "la bataille d'aujourd'hui n'admet point de trêve" annonce Photis. À l'instar de cette nuit, "nous en passâmes ainsi plusieurs autres" (p. 73). Byrrhène (la deuxième mère) invite Lucius. Il demande la permission à Photis (ce qui donne à lire la nouvelle relation qui vient de s'établir entre les deux) (p. 73). Un grand nombre de convives chez cette femme du premier rang. Description minutieuse de l'art de la table (p. [...]
[...] « La métamorphose » dans le Livre 2 La métamorphose est omniprésente dès le début du livre, avec la description de la statue de Diane qui semble vivante. Cela annonce le thème central et justifie le titre. Les récits rapportés ont tous trait à la métamorphose, qu'elle soit physique ou intérieure. On passe du cadavre se transformant à la nuit, à la mutilation du jeune garde qui se découvre changé. La magie pratiquée en Thessalie permet justement de manipuler les apparences et de provoquer des métamorphoses contre nature. [...]
[...] Le jeune couple se donne rendez-vous la nuit. Et par coïncidence toujours, Lucius reçoit de Byrrhène du vin et de la viande. "Voilà Liber (Bacchus) qui vient de lui-même encourager" cette union (68). Un dîner copieux en présence de l'hôte et de sa femme "la magicienne". Lucius tente de l'éviter du regard. Son visage est agité "du lac Averne" (l'une des entrées de l'enfer) (page 68). Première découverte d'un acte de sorcellerie : Pamphilé prévoit une "abondante pluie" demain (p. [...]
[...] Il oublie l'affaire de Cerdon. La joie de la rencontre et l'enthousiasme de faire part au visiteur de son aventure à l'île d'Eubée ont privé Diophane de "ses facultés mentales" (p. 70). Cerdon, dégoûté par le dédain de Diophane, prend son argent et quitte l'endroit. Diophane "revient à lui" (p. 70) dans les rires et les moqueries des spectateurs. (Victime d'un jeu de sorcellerie certainement pour vérifier sa solidité et l'exactitude de ses prévisions ) (fin du récit enchâssé de l'hôte) Lucius semble irrité par cette histoire (p. [...]
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