1913 : Rudolf n'est alors qu'un enfant. Il passe toute son enfance entre l'école, l'église et le bureau de son père, boutiquier bavarois, qui le destine à une carrière religieuse. Lui ne rêve que de porter l'uniforme allemand comme son oncle. Après la mort de son père, le petit Rudolf reste quelque temps avec sa famille. Le sentiment patriotique commençant à se faire sentir, il tente deux fois de s'enrôler dans l'armée, en vain, car il n'est alors âgé que de quinze ans. L'hôpital où il travaillait, pour éviter qu'il ne s'enfuie de nouveau, l'emploie comme garçon de salle (...)
[...] La vie y est beaucoup plus confortable qu'à la ferme. Puis, sur l'ordre d'Himmler, il se rend en Pologne pour créer un camp de concentration à Auschwitz. Il gère très bien son poste de commandant du camp, à tel point que sa demande pour partir sur le front est refusée. Himmler le choisit pour régler le problème juif en Europe. Rudolf se rend à Treblinka, où il assiste à un gazage de Juifs. Puis il élabore lui-même une installation afin de liquider le plus de Juifs possible. [...]
[...] Il fait preuve de zèle et de courage à chaque combat. C'est en macédoine, le 12 novembre 1918, que Rudolf apprend la capitulation allemande. Cela est pour lui un grand choc : Rudolf va vivre quelque temps chez son oncle Franz, puis se rend chez son tuteur, le docteur Vogel, afin de renoncer définitivement à entrer dans les ordres. Quelque temps après, il va habiter chez son ami Shrader ; tous deux s'engagent dans les Corps Francs et les combats reprennent ; Shrader meurt lors d'une bataille. [...]
[...] La mort est mon métier est un livre indispensable pour quelqu'un qui veut tenter de comprendre comment un régime totalitaire a pu en arriver à un acte aussi terrible que le génocide Chronologie 1913 : L'Allemagne est encore un empire, celui du kaiser Guillaume Ier. Le pays est en plein nationalisme. La guerre fait rage dans les Balkans : La guerre de mouvement devient une guerre de position. Plusieurs batailles, longues et meurtrières, éclatent (la Somme, Verdun). La Turquie, la Palestine et la Macédoine sont des alliés de l'empire Allemand : L'Allemagne a perdu la guerre. [...]
[...] Il se sent alors trahi par son chef et ne croit plus à rien. Le 14 mars 1946, il est arrêté par les Américains et traîne de prison en prison jusqu'à son procès, où il ne nie rien car, pour lui, il n'a fait que suivre les ordres. Le 2 avril, Rudolf Lang est condamné à mort pour crime contre l'Humanité Le personnage de Rudolf Lang A l'origine, Rudolf Lang n'est ni méchant, ni prédestiné au meurtre. Elevé par un père excessivement patriote et autoritaire, il a vécu toute son enfance sous le joug de la religion et de l'armée. [...]
[...] La mort est mon métier De Robert MERLE 1. L'auteur Robert MERLE est un écrivain français contemporain né en Algérie en 1908. C'est parce qu'il a été profondément marqué par la deuxième Guerre mondiale qu'il décide de lui consacrer deux œuvres majeures : Week-end à Zuydcoote (avec laquelle il obtient le prix Goncourt en 1949) et bien sûr La mort est mon métier. Robert MERLE a également écrit des romans de science-fiction comme Malevil et une fresque historique, Fortune de France, où il évoque les guerres de religion Date et contexte de l'œuvre Ce roman a été écrit au début des années 50, alors que la plupart des récits majeurs des déportés sont déjà parus et que le silence retombe sur cette expérience. [...]
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