Le narrateur, archéologue de métier, se rend à Ille, une ville du Roussillon. Il est accompagné d'un guide et vient rencontrer M.de Peyrehorade, antiquaire pour sa part, afin qu'il lui présente les ruines antiques de la région.
Ce dernier a en effet découvert par hasard une statue de Vénus, datant probablement de l'époque romaine. La statue suscite des inquiétudes chez ceux qui l'ont vue (...)
[...] THEMES Le fantastique est un genre littéraire dans lequel un ou plusieurs éléments surnaturels viennent perturber l'ordre rationnel des choses. C'est une intrusion brutale du mystère dans le cadre de la vie réelle. " (M.Castex) Dans le récit de Mérimée, ce genre se construit à travers plusieurs éléments. D'abord par l'ambiguïté de la statue : son aspect est troublant, car malgré sa grande beauté "Il y a dans son expression quelque chose de féroce une méchanceté certaine. Viennent ensuite les inscriptions sur son corps qui ne permettent pas de lever le mystère. [...]
[...] Mais depuis que cette cloche sonne, les vignes d'Ille ont déjà gelé deux fois. PERSONNAGES Le narrateur Archéologue parisien, son nom n'apparaît jamais dans le récit. Il est très bien accueilli par M. de Peyrehorade, mais ne peut s'empêcher de regarder " ces honnêtes provinciaux" avec une certaine condescendance. Alors qu'il s'attachait simplement à satisfaire sa passion pour l'archéologie, le narrateur se retrouve plongé au cœur d'un drame. Il garde cependant ses distances puisque, sans approfondir ses recherches sur le meurtre, il retourne à Paris. M. de Peyrehorade Notable cultivé d'Ille, M. [...]
[...] Troisième jour Ce jour est celui du mariage. Le narrateur se lance dans un portrait de la statue, tandis que M. de Peyrehorade dispose des roses aux pieds de la Vénus en lui demandant de protéger le nouveau couple. Alphonse surgit alors, apprêté pour la noce. Il assiste à une partie de jeu de paume opposant des joueurs locaux à une équipe espagnole. Ces derniers menant le jeu, Alphonse veut intervenir dans la partie ; or sa bague le gêne et, la retirant de son doigt, il la passe à celui de la statue. [...]
[...] de Peyrehorade, faire des plaisanteries grivoises sur la mariée. Au cours du même dîner, Alphonse confie au narrateur, angoissé, que sa bague est coincée sur le doigt de la statue. Il pense que celle-ci a replié son doigt ; face au narrateur qui en doute, Alphonse lui demande d'aller voir cela en personne. Mais l'archéologue pense simplement que le marié a trop bu, et va donc se coucher sans vérifier ses dires. Une fois dans sa chambre, il a une longue méditation sur le mariage. [...]
[...] Le narrateur fait sa déposition auprès du procureur qui lui annonce que Mme Alphonse est devenue folle. En effet, elle lui a déclaré qu'après s'être couchée la première, elle a entendu quelqu'un rentrer dans la chambre nuptiale. Pensant que c'était son mari, elle a été surprise lorsqu'elle a senti un corps glacé dans le lit. Plus tard, une seconde personne est entrée dans la chambre et a déclaré Bonsoir, ma petite femme C'est alors que la mariée déclare avoir vu la statue qui était dans son lit enserrer son mari jusqu'à l'étouffement. [...]
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