Ce document est un dossier de lecture intégrale de cette oeuvre.
Il présente les origines de l'histoire, le parallélisme entre la Vénus d'Ille et une autre nouvelle de Mérimée, Lokis. Enfin, ce document explique la métaphore de la statue présente dans l'oeuvre (...)
[...] L'hospitalité de M. de Peyrehorade est là pour démontrer la supériorité de la province. J'ai mangé comme quatre Ils sont aussi riches que les parisiens. Elle valait 1200 francs (la bague) Alphonse parle de sa maîtresse parisienne. Il y a un effet sur le lecteur : les personnages sont un peu ridicules, faussement modestes, inférieurs intellectuellement et socialement au narrateur. Mérimée se venge de l'érudit. Il place dans une situation inverse la situation humiliante effectivement vécue. Il est en position de supériorité par rapport aux personnages. [...]
[...] Le narrateur voit la Vénus avant Mademoiselle de Puygary. Il y a une image de la femme modelée sur la relation à la mère archaïque qui empêche toute autre relation avec les femmes. Rencontre avec une jeune femme qui fait ressurgir l'image ancienne. La statue sort de terre. Il transforme la jeune fille en archétype de la pureté. Quelque chose en lui, lui a ordonné d'effacer. Vais-je m'abandonner à la passion Il a de bonnes raisons pour ne pas se marier. [...]
[...] - Prends garde à l'amante, prends garde si elle t'aime. Les deux interprétations viennent de là. Le narrateur est fasciné et angoissé par la beauté de la statue. Peyrehorade n'a pas peur de la statue. Il trouve Mademoiselle de Puygary plus belle que la statue. C'est une mise en garde contre la coquetterie. Vénus, bien qu'elle soit belle, aura Vulcain comme amant. L'amant de Vénus deviendra boiteux. Les deux interprétations ne se contredisent pas. Jean Coll et Œdipe sont boiteux. [...]
[...] Souviens-toi de te méfier est la devise de Mérimée, Cave Amantem. Son père est un artiste, élève de David, un peintre. Il a peint l'innocence nourrit le serpent Il est secrétaire à l'école des Beaux-arts, érudit, publie des livres sur l'histoire de l'art. Sa mère est peintre, a un goût pour les contes, peints des portraits d'enfants. Son goût pour les nouvelles lui vient de sa mère, son érudition de son père. Il a cinq ans, sa mère peint, prend prétexte d'une pécadille pour l'écarter de la pièce où elle travaille, il pleure et rentre dans la pièce à genoux, il pleure et demande pardon à sa mère qui éclate de rire. [...]
[...] Le narrateur a le désir de ne pas vouloir qu'Alphonse se marie. Ce que les gens ont comme croyances en province sont appelées superstitions à Paris. Le narrateur s'adresse à Madame de Peyrehorade par politesse. A la page 47-48, on parle du jeu de paume, c'est un désir d'ajourner le mariage. Le narrateur veut la bague mais Alphonse ne la lui donne pas. Il y a un jeu entre la rivalité des deux hommes et le regard de la statue. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture