Prosper Mérimée est né le 28 septembre 1803 à Paris, et meurt le 23 septembre 1870, à Cannes. C'était un archéologue et historien, mais surtout un écrivain. Ses écrits, plein d'un style élégant et sobre, se distinguent par leur originalité et leur dynamisme, et l'on peut citer les plus célèbres : Tamango, en 1829, La Vénus d'Ille, en 1835, ou encore Les Ames du purgatoire, publié pour la première fois en 1834. Cette dernière nouvelle propose une version des plus originales du personnage de Don Juan, en complète rupture avec le personnage de Molière, et avec la plupart des écrivains ayant écrit sur le personnage (...)
[...] Les Ames du Purgatoire, Mérimée. Fiche de lecture Biographie de l'auteur Prosper Mérimée est né le 28 septembre 1803 à Paris, et meurt le 23 septembre 1870, à Cannes. C'était un archéologue et historien, mais surtout un écrivain. Ses écrits, plein d'un style élégant et sobre, se distinguent par leur originalité et leur dynamisme, et l'on peut citer les plus célèbres : Tamango, en 1829, La Vénus d'Ille, en 1835, ou encore Les Ames du Purgatoire, publié pour la première fois en 1834. [...]
[...] Ils combattent sous les ordres du Capitaine Gomare, qui meurt au combat, léguant sa fortune à Don Juan avant d'expirer en lui demandant un enterrement chrétien en bonne et due forme. Mais Don Garcia, qui préfère dépenser la somme dans le jeu, est tué d'une balle anonyme. Retournant à Séville, Don Juan de Maraña tombe malade. Il profite de sa convalescence pour faire le tableau de toutes ses victimes féminines, réalisant qu'il n'y a qu'une femme de Dieu qu'il n'a pas trompée. [...]
[...] Elément perturbateur : Son père décide de l'envoyer à l'Université de Salamanque afin d'acquérir d'autres talents et devenir un homme. C'est là qu'il rencontre Don Garcia de Navarro, libertin de mœurs et d'esprit, qui va entreprendre la corruption de son esprit innocent. Action : Aux cotés de son grand ami, il fait la connaissance de deux sœurs, Doña Fausta (de qui Don Garcia est amoureux), et Doña Teresa de Ojeda. Tentant de charmer les belles, Don Juan tue un autre prétendant (Don Cristoval) lors d'un duel, mais n'est pas plus inquiété par la justice. [...]
[...] En se plaçant au-dessus de nous, il chute paradoxalement bien en dessous de l'Homme, redevenant l'esclave de ses besoins primaires. Mais Les Ames du Purgatoire, livrant l'origine du monstre et donnant une explication rationnelle à sa perversité légendaire, humanise Don Juan et le rapproche du lecteur. Même si cela n'excuse pas ses actes odieux, la cause nous en est donnée, relativisant un peu l'horreur de ce personnage. Et cela sonne comme une sorte d'avertissement : Nous avons tous un Don Juan en nous, nous sommes tous capables d'accomplir les pires horreurs pourvu que la tentation soit assez grande. [...]
[...] Mais Don Juan de Maraña connaît le repentir et le doute, il ne dispose pas de la même opiniâtreté. Son ultime repentir, qui scellera la sauvegarde de son âme, en est la preuve la plus parlante Sa relation avec Don Garcia de Navarro La rencontre de Don Juan avec Don Garcia de Navarro introduit un déséquilibre dans l'histoire, et le début de l'action. C'est le point de départ de la descente aux enfers du héros, introduite par la figure tentatrice de Don Garcia, incarnation du diable. [...]
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