Corneille, citation, analyse, résumé, Le Menteur, Louis XIII, comédie d'intrigue, comédie de caractère, mensonge, Cliton, Clarice, Dorante
Rédigée en 1643, l'année de la mort de Louis XIII, représentée en janvier 1644 (théâtre du Marais, avec le célèbre Jodelet dans le rôle de Cliton), cette comédie est publiée la même année (31 octobre, chez Sommaville et Courbé). Corneille revient à la comédie après une tragédie, La Mort de Pompée.
Cette comédie a pour modèle La Vérité suspecte (La Verdad sospechosa) (1618-1621), qui porte pour sous-titre El Mentiroso, de Juan Ruiz de Alarcón. C'est là une nouveauté pour Corneille, auteur de comédies, mais la comédie d'outre-Pyrénées est dans l'air du temps. S'il en garde l'essentiel, Corneille diminue la durée de l'action, réduit le nombre de lieux et de personnages et change la fin : Garc?a doit épouser la vraie Lucrecia qu'il n'aime pas, alors que, chez Corneille, Dorante, finalement, fait un mariage d'amour.
[...] Le Menteur - Pierre Corneille (1644) Pierre Corneille (1606-1684), Le Menteur (1644). Rédigée en 1643, l'année de la mort de Louis XIII, représentée en janvier 1644 (théâtre du Marais, avec le célèbre Jodelet dans le rôle de Cliton), cette comédie est publiée la même année (31 octobre, chez Sommaville et Courbé). Corneille revient à la comédie après une tragédie, La Mort de Pompée. Cette comédie a pour modèle La Vérité suspecte (La Verdad sospechosa) (1618-1621), qui porte pour sous-titre El Mentiroso, de Juan Ruiz de Alarcón. [...]
[...] Lucrèce aimera Dorante quand il aura fini de mentir (sc. 5). Dorante courtise Clarice qu'il prend pour Lucrèce qu'il veut épouser. Cliton lui ayant révélé la méprise, sans changer de discours chang[e] de batterie . Il finit par prétendre que c'est Lucrèce qu'il a toujours aimée [mensonge : vous pensiez me jouer ; et moi je vous jouais (sc. 6). Lucrèce et Clarice épouseront respectivement Dorante et Alcippe. Cliton dit aux spectateurs d'apprendre à mentir en suivant l'exemple de son maître (sc. [...]
[...] Ne sachant pas que son promis est Dorante rencontré aux Tuileries, la belle et sage Clarice (v. 385) demande à l'observer. Géronte le lui fera voir dessous fenêtre (sc. 1). La jeune femme se méfie de la mine (v. 405). Elle se plaint de son mariage toujours différé avec Alcippe. Isabelle, sa suivante, lui propose une ruse : rencontrer Dorante à la fenêtre, la nuit, en prétendant être Lucrèce [mensonge féminin (sc. 2). Alcippe reproche à Clarice son inconstance, à cause de la nuit sur la rivière avec son galant Dorante (sc. [...]
[...] Clarice informe Lucrèce de son mariage avec Alcippe et conseille à son amie de ne pas aimer Dorante. Lucrèce la rassure (sc. 9). ACTE V. [DEUX MARIAGES HEUREUX] Philiste, qui a été écolier à Poitiers, apprend à Géronte qu'à Poitiers il n'y a ni Pyrandre ni Armédon ni Orphise (sc. 1). Géronte est dans le désarroi : Dorante n'est qu'un fourbe (v. 1493) (sc. 2). À Géronte qui lui reproche son indignité, Dorante justifie son mensonge : il veut épouser Lucrèce. Dans sa bonté, le père va demander la main de Lucrèce à son vieil ami (sc. [...]
[...] (Cliton) : On prend à toutes mains dans le siècle où nous sommes (v. 1289). (Cliton) : Les menteurs les plus grands disent vrai quelquefois (v. 1336). (Clarice) : Qui fait croire ses feux fait croire son mérite (v. 1406). (Géronte) : Ce qui naît d'un moyen périt par son contraire (v. 1512). [...]
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