Mémoire de deux jeunes mariées, Balzac, Honoré de Balzac, xixe siècle, Lettre LVII, raison, mort, réalisme, littérature, fiche de révision, bac de français, étude linéaire
Inspiré par ses prédécesseurs romantiques, toutefois bien ancré dans la pensée Réaliste qu'il introduit, Balzac écrit en 1841, les Mémoires de deux jeunes mariées, roman épistolaire rapportant les échanges entre deux jeunes femmes s'étant connues au couvent et empruntant des chemins bien différents une fois sorties de chez les carmélites. L'extrait que nous allons étudier est la lettre LVII, écrite par Renée et retranscrivant les mots de Louise, mourante. Ce dénouement valorise-t-il finalement le choix de l'une ou de l'autre des deux héroïnes ? Nous verrons dans un premier temps que Louise a une mort sublime, puisqu'elle semble finalement donner la victoire à la raison.
[...] La victoire de la raison à fin) La gradation (l. 13-14) : Louise exprime sa tristesse en soulignant la perte irréparable que sa mort va causer à son amie. Elle utilise une gradation pour souligner l'importance de sa présence dans la vie de son amie : "Tu perds une sœur qui l'aime, et cette perte est irréparable." L'emploi de l'antithèse (l. 23) : Louise souligne la contradiction de sa vie conjugale, caractérisée par deux mariages très différents l'un de l'autre. [...]
[...] Au seuil de sa mort, Louise souhaite n'être entourée que de son éternelle amie et fait un point sur sa vie, en évoquant les points de désaccord qu'elles ont pu avoir. Elle semble tout d'abord donnée raison à Renée, mais va rester sur sa position. Louise peut se rapprocher d'une autre héroïne de la littérature réaliste : Emma Bovary (Flaubert). Ces deux jeunes femmes sont à la quête d'aventure sentimentale dirigée par de fausses idées sur l'amour. Leur destin est le même : l'une se laisse mourir, l'autre se suicide. [...]
[...] Cette antithèse met en évidence la richesse de l'expérience de vie de Louise malgré son jeune âge. Cela souligne également que l'amour a été le principal moteur de la vie de Louise. Personnification (l. : Louise décrit les lacs de ses amours comme un piège qui la retient prisonnière. Elle dit : "Je suis prise dans les lacs de mes amours, comme une biche qui s'étrangle en s'impatientant d'être prise". Cette personnification donne vie à l'image et renforce l'idée de l'emprisonnement de Louise. [...]
[...] 22) : la mort est personnifiée par Louise lorsqu'elle dit : "la camarde m'enlève." Cela ajoute une dimension dramatique à la mort de Louise et rend la scène plus émouvante. La mort est un symbole important dans ce passage. Elle est présentée comme un enseignement cruel, mais aussi comme une libération. L'expression de la réflexion philosophique (l. 17) : Le personnage de Louise tire de sa propre expérience conjugale une leçon de vie universelle, à savoir que le mariage ne peut être fondé sur la passion ou l'amour seul, mais doit reposer sur des bases plus solides. [...]
[...] Mémoires de deux jeunes mariées - Lettre LVII - Honoré de Balzac (1842) Ce dénouement valorise-t-il finalement le choix de l'une ou de l'autre des deux héroïnes ? Inspiré par ses prédécesseurs romantiques, toutefois bien ancré dans la pensée Réaliste qu'il introduit, Balzac écrit en 1841, les Mémoires de deux jeunes mariées, roman épistolaire rapportant les échanges entre deux jeunes femmes s'étant connues au couvent et empruntant des chemins bien différents une fois sorties de chez les carmélites. L'extrait que nous allons étudier est la lettre LVII, écrite par Renée et retranscrivant les mots de Louise, mourante. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture