Les Méditations poétiques - Le Lac - Alphonse de Lamartine (1820) — En quoi le poème témoigne-t-il de sa réflexion sur la nature éphémère de la vie et du bonheur ?

Thèmes abordés

Le méditations poétiques, Le Lac, Lamartine, xixe siècle, poème, poésie, nostalgie, mélancolie, bonheur, littérature, fuite du temps, fiche de révision, bac de français, étude linéaire

Résumé du document

En son périple aux bords du lac du Bourget, proche de la ville d'Aix-les-Bains, Lamartine croise la route de Julie Charles, une dame mariée qu'il parvient à secourir in extremis de la noyade lors d'un naufrage sur les eaux du lac. Après cette éprouvante expérience, les deux protagonistes se lient d'amitié et explorent conjointement les environs du Bourget avant de regagner leurs domiciles respectifs à Paris, où ils auront ultérieurement l'occasion de se revoir.

Extraits

[...] Métaphore : "l'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; il coule, et nous passons" est une métaphore qui compare la vie à un voyage en mer. La vie n'a pas de destination finale, pas de port pour accoster, et le temps continue de couler comme un fleuve sans fin. Nous passons comme des bateaux sur ce fleuve, sans savoir où nous allons. En conclusion, le poème "Le Lac" d'Alphonse de Lamartine regorge de procédés littéraires qui visent à exprimer la puissance du temps et la fugacité de la vie humaine. [...]

[...] Antithèse : "prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent, oubliez les heureux" crée une opposition forte entre les malheureux et les heureux. L'auteur demande que l'eau prenne les soucis des malheureux avec elle, les oublie et les apaise, mais laisse les heureux de côté. Personnification : "le temps m'échappe et fuit" est une personnification du temps. Le temps est personnifié comme une force active, qui échappe au contrôle de l'homme. Cette personnification montre aussi l'angoisse et la frustration que ressent le poète face au passage rapide du temps. [...]

[...] Ce procédé est appelé une rupture de rythme, car il introduit une interruption brusque dans le flux régulier des événements. Hyperbole : Lamartine utilise ici une hyperbole pour décrire l'effet que produit la voix de son aimée sur lui. En effet, en utilisant le terme "accents inconnus", l'auteur suggère que la voix qu'il entend est si belle et unique qu'elle ne peut être comparée à rien de connu sur Terre. Cette expression crée une atmosphère de mystère et de charme qui renforce l'importance de la voix pour le poète. [...]

[...] Antithèse : L'opposition entre le temps qui avance sans cesse et la demande de le suspendre pour profiter des "rapides délices" des "plus beaux jours" souligne la brièveté et l'intensité de l'expérience de la beauté et du bonheur. Cette figure de style crée une impression de fugacité et éphémère de la vie, ajoutant ainsi une note mélancolique à la scène. Répétition : L'auteur utilise une répétition du verbe "suspendre" pour renforcer le caractère impérieux de sa demande. L'impossibilité d'échapper à la marche inéluctable du temps à 20) Dans la deuxième partie du poème, les procédés littéraires sont utilisés pour donner une impression de perte et de mélancolie face à la fuite du temps. [...]

[...] Les Méditations poétiques - Le Lac - Alphonse de Lamartine (1820) En quoi le poème témoigne-t-il de sa réflexion sur la nature éphémère de la vie et du bonheur ? En son périple aux bords du lac du Bourget, proche de la ville d'Aix-les-Bains, Lamartine croise la route de Julie Charles, une dame mariée qu'il parvient à secourir in extremis de la noyade lors d'un naufrage sur les eaux du lac. Après cette éprouvante expérience, les deux protagonistes se lient d'amitié et explorent conjointement les environs du Bourget avant de regagner leurs domiciles respectifs à Paris, où ils auront ultérieurement l'occasion de se revoir. [...]