CHAPITRES II-VIII
Sur le trajet qui la mène à Argelouse où elle retrouvera son époux, Thérèse songe à ces amères retrouvailles et regrette de ne pas avoir été condamnée. Il lui faut désormais se justifier. Elle prépare, en un long monologue intérieur, la confession qu'elle livrera à son mari. Elle revient sur son existence (...)
[...] Toutefois Thérèse devra demeurer en silence. Elle sera enfermée dans sa chambre sans aucune visite, pas même celle de sa fille. Le mari impose avec fierté son pouvoir, bien décidé à anéantir l'existence de son épouse. Seule dans l'obscurité, Thérèse songe à son inutile confession. Elle renonce à fuir et même à mourir. Son époux part, l'abandonnant à la solitude la plus complète. Elle mène une vie sans joie, subit sans révolte la monotonie de sa séquestration. Elle se réfugie dans le rêve. [...]
[...] Thérèse et Bernard discutent à la terrasse d'un café de Paris. Bernard s'apprête à laisser sa femme et retourner à Argelouse. Soudain le désir de savoir le saisit : pourquoi a-t-elle chercher à le tuer ? Thérèse tente de livrer sa confession, d'expliquer à son époux, en vain. Il refuse d'entendre ses explications. Une fois seule, Thérèse goute à sa liberté retrouvée. Elle rêve déjà à la vie qu'elle va mener, à ceux qu'elle va rencontrer. Elle marche au hasard des rues, heureuse et libre enfin. [...]
[...] François Mauriac, Thérèse Desqueyroux Roman Chapitre I Thérèse Desqueyroux sort discrètement du Palais de Justice : un non-lieu vient d'être prononcé. Thérèse est libre de retourner auprès de son époux qu'elle a tenté d'empoisonner. Son père, Monsieur Larroque et son avocat sont venus la chercher. Soucieux de préserver sa réputation, M. Laroque enjoint sa fille de retrouver son époux et de sauver les apparences quoiqu'il lui en coûte. Chapitres II-VIII Sur le trajet qui la mène à Argelouse où elle retrouvera son époux, Thérèse songe à ces amères retrouvailles et regrette de ne pas avoir été condamnée. [...]
[...] Mais le mariage se révéla vite décevant. Thérèse en scellant cette union sut qu'elle perdit sa liberté et son insouciance. Son couple fut sa prison. Les sentiments de Thérèse pour Anne ne survécurent pas à leur séparation. Anne s'épris d'un homme et clamait à son amie sa joie. Mais Thérèse ne put souffrir ce bonheur que de son coté elle ne parvenait pas à vivre. Elle souhaita vivement briser cette relation, anéantir le bonheur de son amie et lui faire partager sa résignation. [...]
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