Une vie ou l'Humble vérité est un roman écrit par Guy de Maupassant (1850-1893), publié pour la première fois sous forme de roman-feuilleton en 1883 dans la revue Gil Blas.
Il s'agit du premier roman de l'écrivain, dont la genèse et la composition ont été les plus longues. Il commence à concevoir son ouvrage en 1877, l'interrompt puis, encouragé par Flaubert, reprend son travail en 1881 et achève son brouillon vers le mois de mai 1882 (...)
[...] La place de l'argent dans le roman Tous les personnages ont un rapport particulier à l'argent. Julien se révèle avare, tandis que Jeanne sort à peine d'une partie ludique de son existence, où l'argent n'est absolument pas une préoccupation pour la jeune femme plongée dans ses rêveries. Mais elle va rejoindre le camp des perdants, c'est-à-dire des personnages incapables de faire fructifier ce qu'ils ont reçu initialement. Pourtant, grâce à sa famille fortunée, Jeanne a beaucoup d'argent en main dès le début du roman. [...]
[...] D'ailleurs, la dédicace du roman est adressée à Flaubert, décédé entre temps. Le roman suit l'existence d'une jeune femme, Jeanne, depuis l'heure où s'éveille son coeur jusqu'à sa mort RESUME DU ROMAN Chapitre I En 1819, Jeanne, la fille unique du baron Le Perthuis des Vauds, sort du couvent où elle a été éduquée. Elle est âgée de dix-sept ans.Elle persuade ses parents de s'installer dans leur propriété près de la falaise d'Yport, le château des Peuples. Chapitre II Jeanne y mène une existence en toute liberté et dans l'apaisement et le bonheur. [...]
[...] Zola a par exemple développé cette approche. A cet égard, Le roman expérimental explique bien ce que l'on attend du réalisme en littérature. Il s'agit donc d'observer et de rendre compte au maximum des interactions entre l'individu et la société, et la manière dont ils se modèlent l'un l'autre. Cependant, si l'on ressent l'influence du mouvement sur Maupassant, il faut rappeler que ce dernier considérait qu'il est impossible de reproduire de manière exacte la réalité d'une vie dans une oeuvre. [...]
[...] Ensuite, la jeune femme connaît une lente chute à travers la perte de ses rêves et illusions; Lorsqu'elle sort du couvent et réintègre les lieux de son enfance, elle y retrouve tous ses rêves de futur. Mais la vie la détrompe peu à peu. Sur de nombreux points de caractère, Jeanne est inspirée d'Emma Bovary. Julien de Lamare Personnage certainement le moins sympathique du récit, Julien joue plusieurs rôles: il est tour à tour le séducteur de Jeanne, un mari décevant, puis un père pour leur fils Paul. Ils se rencontrent peu de temps après l'arrivée de Jeanne aux Peuples et se marient dans la foulée, soit deux mois après. [...]
[...] Le livre s'achève sur cette idée: la vie ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit II- PRESENTATION DES PERSONNAGES PRINCIPAUX Jeanne Le Perthuis des Vauds Le roman se concentre sur l'existence de la jeune femme, dès ses 17 ans. Elle est toujours désignée par son prénom, ce qui fait qu'on en vient à oublier son titre de noblesse à travers son nom. Physiquement, elle est présentée comme une jeune femme blonde aux yeux bleus, plutôt bien constituée. Son éducation a fait qu'elle ne semble pas vivre dans la réalité. [...]
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