[...] Le retour au quotidien sonne le glas de l'idylle. Julien déserte le lit conjugal. Jeanne se désespère, délaissée à la monotonie de la vie au foyer. Tous ses rêves ont été anéantis, elle goûte avec amertume aux désillusions de la vie d'épouse.
Julien révèle davantage son vrai caractère : le gentilhomme achève sa transformation en campagnard rustre, avare et violent.
Les parents de Jeanne jugent préférable de laisser le couple seul. Il quitte le château des Peuples (...)
[...] De rage, le prêtre massacre une chienne en train de mettre bas. Plus tard, le comte de Fourville, éperdu, paraît au château. Il recherche sa femme adultère. Il découvre au bord d'une falaise les deux amants dans une roulotte. Il pousse la roulotte au fond d'un ravin. On ramène les corps des amants déchiquetés. Le soir même Jeanne met au monde une fille morte née. Bien qu'adoré par sa famille, le jeune Paul se montre bien ingrat. Incapable de raison, turbulent, paresseux, Paul quitte le château, s'accable de dette et mène une vie dissolue. [...]
[...] Sur les conseils de la servante, le château des Peuples est vendu. Les deux femmes s'installent en pays de Caux, à Batteville, dans une humble demeure. Jeanne se désespère d'amour pour son fils et hait la femme qui lui a ravi sa chair et son sang. Un jour une lettre de Paul lui annonce son prochain mariage. Jeanne atterrée décide de le rencontrer à Paris, mais elle ne l'y trouve pas. La pauvre femme erre dans la capitale en vain. [...]
[...] Julien révèle davantage son vrai caractère : le gentilhomme achève sa transformation en campagnard rustre, avare et violent. Les parents de Jeanne jugent préférable de laisser le couple seul. Il quitte le château des Peuples. Un jour, Rosalie, la jeune bonne du château, met au monde un enfant. Elle tait l'identité du père. Julien menace de la renvoyer. Jeanne insiste pour la garder auprès d'elle. Un soir d'hiver, alors qu'elle est malade, Jeanne appelle son mari et Rosalie, en vain. [...]
[...] Jeanne accablée par les infidélités de son époux reporte tout son amour sur son enfant. La mère de Jeanne meurt. La fille aimante veille le corps de la défunte. En hommage à la défunte, Jeanne décide de lire la correspondance de sa mère : elle y découvre des lettres passionnées, témoignages des adultères passés. Jeanne prend conscience de la triste réalité qui meut les hommes. Tout accable Jeanne qui a définitivement perdu toute illusion. Son fils malade et la crainte de la solitude la convainquent de faire un autre enfant. Mais Julien refuse. [...]
[...] Guy de Maupassant, Une vie Roman 1819. Jeanne Le Perthuis des Vauds quitte le couvent. Elle retrouve avec joie sa famille et sa liberté. La jeune femme se perd dans ses rêveries : rencontrera –t-elle l'être aimé ? La vie se poursuit tranquillement au Château des Peuples. Un après midi, l'abbé Picot fait l'éloge d'un voisin, Julien de Lamare, un jeune homme noble mais ruiné. Le dimanche suivant, à la messe, l'abbé leur présente Julien de Lamare. Le jeune homme séduit la famille Le Perthuis par son éducation. [...]
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