[...] CHAPITRE IV
La matinée se passe sans heurts. Pierre parvient à retrouver son insouciance et sa bonne humeur. L'après-midi, Pierre navigue en compagnie du matelot Papagris. Ses doutes le tourmentent à nouveau.
Pendant le dîner, Pierre apprend que Jean vient de faire l'acquisition de l'appartement boulevard François Ier qu'il convoitait. Au cours du repas, il ne peut s'empêcher d'interroger ses parents au sujet de Léon Maréchal.
Pierre erre dans les rues du Havre. Il se rend chez Marowsko avant de reprendre son chemin. Torturé par ses soupçons, il s'interroge et ne parvient pas à comprendre pourquoi Jean hérita seul de la fortune. Il sonde sa mémoire et se souvient d'un portrait du Maréchal qu'on avait décroché à la naissance de Jean... Il finit par se convaincre de la culpabilité de sa mère (...)
[...] Pierre erre dans les rues du Havre. Il se rend chez Marowsko avant de reprendre son chemin. Torturé par ses soupçons, il s'interroge et ne parvient pas à comprendre pourquoi Jean hérita seul de la fortune. Il sonde sa mémoire et se souvient d'un portrait du Maréchal qu'on avait décroché à la naissance de Jean il finit par se convaincre de la culpabilité de sa mère. Chapitre V Le lendemain, Pierre est saisi d'une insoutenable angoisse. Partout il cherche les signes qui confirmeraient la terrible vérité : il constate que son frère ne ressemble aucunement à son père, il interroge sa mère au sujet du tableau de Maréchal L'après-midi, alors qu'il se promène sur la plage de Trouville, Pierre sombre dans la démence. [...]
[...] Elle insinue qu'il serait le fils adultérin du défunt Maréchal. Pierre rentre, troublé par ces révélations, chez ses parents. Il retrouve sa famille et Mme Rosémilly en liesse. Mais le fossé qui sépare désormais Pierre de sa famille se creuse davantage : on ne parle que de la fortune de Jean. Chapitre IV La matinée se passe sans heurts. Pierre parvient à retrouver son insouciance et sa bonne humeur. L'après-midi, Pierre navigue en compagnie du matelot Papagris. Ses doutes le tourmentent à nouveau. [...]
[...] Guy de Maupassant, Pierre et Jean Roman Chapitre I M. et Mme Roland, anciens bijoutiers parisiens, se sont retirés au Havre où ils mènent une vie simple et heureuse. Le mari, passionné de pêche et de navigation, reçoit à l'occasion des vacances ses deux fils : Pierre, qui vient de terminer ses études de médecine et Jean, un avocat. Une promenade en bateau est organisée. Mme Rosémilly, une jeune veuve fortunée, est conviée, non sans intérêts : Mme Roland souhaite vivement que l'un de ses fils épouse la belle veuve. [...]
[...] Un jour que la famille se promène en compagnie de Mme Rosémilly sur la plage de Saint-Join, Jean se déclare à la jeune veuve. Chapitre VII Après la promenade, Jean invite tous les convives à visiter son appartement. Pierre se montre d'une humeur exécrable et désobligeante. M. Roland raccompagne Mme Rosémilly. Pierre, Jean et leur mère restent ensemble. Une querelle éclate entre les frères rivaux : Jean reproche à son aîné sa jalousie, Pierre reproche à Jean sa fortune déshonorante. Il révèle à son frère la vérité sur sa naissance. Pierre, furieux, part. Mme Roland, meurtrie, avoue sa passion adultère à son fils. [...]
[...] A la veille de son départ, Pierre est plus seul que jamais. Sa rupture avec sa famille est consommée. Plus rien ne saurait être comme avant. Il se désole sur le misérable avenir qui l'attend. M. Roland, qui ignore tout du drame qui se joue au sein de sa famille, souhaite assister au départ de son fils depuis la mer. Les Roland, Jean et Mme Rosémilly réunis dans la même embarcation assistent au départ de La Lorraine qui disparaît dans le lointain. [...]
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