Un homme raconte dans son journal :
8 mai : l'homme profite du soleil printanier dans son jardin quand il observe un trois mâts brésilien naviguer sur la Seine.
12 mai : il est saisi par la fièvre et une incompréhensible mélancolie. Il lui semble être dominé par une force invisible (...)
[...] Invité à un dîner chez sa cousine, il rencontre le Docteur Parent. Ce dernier développe ses théories sur la mesmérisation, l'hypnotisme. Une séance d'hypnose est organisée. L'homme est bouleversé par cette expérience juillet-4 août : Le malade regagne sa demeure en Normandie. Les domestiques semblent agités août : le malade est témoin d'un phénomène bouleversant. Il aperçoit dans son jardin une rose s'élever dans les airs, cueillie par une main invisible. Il se croit fou août : il sait que la présence est là. [...]
[...] Quand il se retourne vers son miroir, il découvre avec épouvante que son reflet a disparu septembre : le malade tente d'éradiquer la présence. Il ferme toutes les portes de sa demeure et y met le feu. Quand il prend la fuite, il entend au loin les cris des domestiques qui sont immolés. Aujourd'hui : il s'est réfugié à L'Hôtel Continental de Rouen. Mais le malade ne saurait trouver le repos. Comment savoir si le Horla est bien mort ou s'il a survécu ? Le doute le consume. [...]
[...] Ce dernier lui conta des histoires étranges et conclut qu'il existe des forces qui échappent à l'entendement des hommes juillet : la guérison est de courte durée. Le mal est revenu. Le cocher semble atteint de la même maladie juillet : Pendant son sommeil, l'homme sent une présence boire à ses lèvres. 5-10 juillet : la nuit, l'eau de sa carafe a disparue. Est-il somnambule ? Est-il fou ? Y-a-t-il quelqu'un d'autre ? L'homme met au point des ruses. Il constate que chaque nuit les liquides disparaissent. 14-16 juillet : le malade se réfugie à Paris. Son état s'améliore. [...]
[...] Guy de Maupassant, Le Horla Nouvelle fantastique Version I Le Docteur Marrande, un aliéniste, convie quelques confrères à venir observer un de ses patients. L'interné raconte : cet homme de 42 ans vivait sur les bords de la Seine à Briessard, près de Rouen, où passent des navires du monde entier. Un jour d'automne, il fut saisi de malaises inexplicables et d'insomnies. Plus tard son cocher présentait les mêmes symptômes. Le malade imputa son mal à l'influence néfaste du fleuve sur sa santé. [...]
[...] Version II Un homme raconte dans son journal : 8 mai : l'homme profite du soleil printanier dans son jardin quand il observe un trois mâts brésilien naviguer sur la Seine mai : il est saisi par la fièvre et une incompréhensible mélancolie. Il lui semble être dominé par une force invisible mai : bien qu'il ait consulté un médecin, son état ne semble pas s'améliorer. Il continue de ressentir une présence menaçante juin : son état s'aggrave. Il décide de quitter quelques semaines sa demeure dans l'espoir de guérir juillet : l'homme rentre guéri. [...]
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