<em>Le Horla</em> est un ensemble de récits écrits par Guy de Maupassant (1850-1893). Le premier est publié dans le <em>Gil Blas</em> du 16 octobre 1886 et repris dans <em>La Vie populaire</em> de décembre 1886.
Cependant, il ne sera jamais intégré dans un recueil du vivant de son auteur. Ce n'est pas le cas de la seconde version, qui est publiée directement et donne son titre au recueil avant d'être reprise en feuilleton (...)
[...] Est-ce l'incapacité définitive ou temporaire d'un homme à voir la réalité, et notamment sa réalité? La force de l'oeuvre est de faire de la folie un élément discutable et non fini. Par son absence de limite et de définition claires, la perte de la raison provoque de nouveaux doutes, et ainsi de suite, en véritable cercle infernal. D'ailleurs, la folie est indissociable du mystère dans l'esprit de Maupassant. Ainsi écrit-il que la folie est ce mystère banal de la démence (notons au passage l'importance du mot banal et de l'univers familier). [...]
[...] Il cite l'auteur français: Un organe de plus ou de moins dans notre machine nous aurait fait une autre intelligence Par conséquent, l'homme a évolué de telle manière qu'il perçoit désormais le surnaturel, au point même de pouvoir le voir. Ainsi, une nuit, l'Invisible lui aurait volé son reflet dans une glace. Depuis cet épisode, il attend en vain son retour; mais depuis, son miroir est habité par des monstres qui doivent hanter l'esprit des fous Première version (1886) Le Dr Marrande dirige un centre de santé. Un jour, il réunit trois de ses confrères et quatre savants afin de procéder à l'étude très particulière du cas d'un patient,venu se confesser aurpès d'eux. [...]
[...] Il n'est pas non plus totalement immatériel, puisqu'il peut boire et tourner des pages. La sensation de menace ressentie par le narrateur fait qu'on pourrait prêter des intentions (selon lui maléfiques) au Horla, qui serait donc presque un double humain, mais non visible à l'oeil nu. III- AXES D'ANALYSE Le choix d'un héros normal Maupassant a fait évoluer chacune de ses versions du Horla vers une plus grande ressemblance avec l'ensemble des êtres humains. Pour cela, l'asile disparaît au profit d'une maison familière; le décor et les paysages sont plus détaillés, et le passé ainsi que la chronologie sont scrupuleusement annoncés, parfois au jour le jour. [...]
[...] Il est tellement terrorisé qu'il ne maîtrise plus ses actions. C'est sous ses yeux qu'un jour, dans son jardin, une rose se brise et flotte dans les airs. Puis il voit une page de livre se tourner toute seule, comme si quelqu'un d'invisible était assis à côté de lui en train de lire l'ouvrage. Certain cette fois qu'il est suivi par un être invisible, le narrateur le désigne sous l'appellation de horla Peu de temps après, lors d'une soirée chez lui, il s'aperçoit que son reflet a disparu du miroir, puis réapparaît lentement quelques instants après, comme si quelqu'un était passé devant lui. [...]
[...] Il se sent menacé par une présence hostile. Le narrateur opte donc pour un séjour au Mont-Saint-Michel, où il a une entrevue avec un moine un petit voyage, sans doute, me remettra Ensemble, ils évoquent le monde de l'invisible le vent, l'avez-vous vu, et pouvez-vous le voir?Il existe pourtant Le religieux lui raconte alors d'anciennes légendes anticipant déjà la présence d'êtres différents des humains. Le narrateur rentre ensuite chez lui. Malgré son séjour, son mal reprend, et les malaises deviennent plus intenses encore. [...]
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