Le narrateur vit seul avec ses domestiques dans une maison près de Rouen. Soudainement, il est pris de fièvre et de malaises dont il ignore l'origine et qui augmentent jour après jour. Différents voyages le soulagent, mais dès son retour ses malaises reprennent. Il ressent peu à peu une présence invisible, qui semble vouloir se nourrir de lui.
Prisonnier d'une incompréhensible peur dont il raconte la progression dans son journal intime, le narrateur est alors certain d'être la victime d'un être mystérieux qui possède son âme et le dirige et qu'il appelle le Horla. A partir de là, ce ne sont que des scènes fantastiques qui se déroulent devant le héros angoissé : pendant son sommeil, il sent qu'on l'étrangle, sa carafe d'eau se vide mystérieusement durant la nuit, une main invisible cueille sous ses yeux des roses de son jardin, les pages du livre qu'il lit se tournent comme par magie, il ne voit pas son reflet dans le miroir (...)
[...] Maupassant utilise de nombreux points d'exclamation, de suspension Cette fois, je ne suis pas fou. J'ai vu j'ai vu j'ai vu ! . Je ne puis plus douter j'ai vu ! J'ai encore froid jusque dans les ongles j'ai encore peur jusque dans les moelles j'ai vu ! Le ton devient délirant. Le mystère pour le lecteur plane car le narrateur est de plus en plus exalté mais il est aussi de plus en plus convaincu que le Horla existe ( ) je suis certain, maintenant, certain comme de l'alternance des jours et des nuits, qu'il existe près de moi un être invisible qui se nourrit de lait et d'eau, qui peut toucher aux choses les prendre et les changer de place, doué par conséquent d'une nature matérielle, bien qu'imperceptible pour nos sens, et qui habite comme moi, sous mon toit Puis le narrateur semble s'enfoncer davantage dans la folie ou bien être complètement possédé, il n'est plus maître de ses gestes une force occulte m'engourdissait, m'arrêtait, m'empêchait d'aller plus loin, me rappelait en arrière. [...]
[...] Peu à peu, il sent la folie qui s'installe en lui. Il a peur du Horla car il le ressent comme un être plus puissant que lui. Il se demande parfois s'il n'est pas atteint d'une quelconque maladie. Il a de la fièvre. Le narrateur est le héros et il raconte son histoire dans un journal intime (focalisation interne). - Le moine du Mont Saint Michel : il explique au narrateur angoissé que des phénomènes existent mais que l'on peut ni les voir, ni les toucher. [...]
[...] A partir de là, ce ne sont que des scènes fantastiques qui se déroulent devant le héros angoissé : pendant son sommeil, il sent qu'on l'étrangle, sa carafe d'eau se vide mystérieusement durant la nuit, une main invisible cueille sous ses yeux des roses de son jardin, les pages du livre qu'il lit se tournent comme par magie, il ne voit pas son reflet dans le miroir. Voulant en finir avec le Horla, le narrateur décide de lui tendre un piège. Il veut de le tuer en mettant le feu à sa maison. Mais il ne va provoquer que la mort de ses domestiques qui sont restés prisonniers des flammes. Il se sent de nouveau possédé par le Horla Non non sans aucun doute, sans aucun doute il n'est pas mort Alors alors il va donc falloir que je me tue, moi ! [...]
[...] Pourtant il se passe des évènements inexplicables. Le narrateur a des crises pendant son sommeil, il ressent une présence inquiétante et invisible qu'il nomme le Horla. Celui-ci veut l'étrangler. Il a l'impression d'être suivi dans la forêt de Roumare, l'eau de sa carafe est bue pendant la nuit, il a l'impression de voir une rose s'élever dans les airs, il ne voit pas son reflet dans le miroir. Maupassant réussit donc à plonger le lecteur dans une profonde angoisse au travers des aventures du narrateur et il réussit aussi à mettre le doute dans l'esprit du lecteur : le narrateur est-il fou ou est-il réellement victime du Horla ? [...]
[...] Le Horla a-t-il existé ? Est il mort ? Le narrateur sera-t-il vraiment obligé de se suicider pour l'éliminer ? [...]
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