1885, Bel-ami, Guy de Maupassant, portrait, Madame Forestier, Madame Clotilde de Marelle, jeune femme, personnalité, Duroy, rencontre
Les deux femmes sont décrites comme de très belles femmes, séduisantes que Bel-Ami va rapidement remarquer. Elles sont coquettes, élégantes et ont de belles formes.
Madeleine Forestier a des traits fins, un visage malicieux, gentil. Clotilde a, elle, un visage plutôt gamin. On se rend compte assez vite dans le roman que c'est une femme inconsciente, rebelle, écervelée, sensuelle, qui ne pense qu'à son plaisir personnel, son bonheur et son épanouissement. C'est une éternelle enfant alors que Mme Forestier est mature. Elle est intelligente, maligne, discrète et son but est plutôt de se trouver une place dans un monde réservé aux hommes, et ce, grâce au journalisme.
[...] C'est néanmoins la première maîtresse bourgeoise de Bel-Ami, ils seront invités par le couple Forestier au café Riche. Chaque rupture paraît définitive, et pourtant, au grand étonnement de Duroy et de nous lecteurs, sa présence traverse tout le roman avec le privilège d'être vue comme une éternel complice, une maîtresse idéale : "Elle l'aimait donc, celle-là, d'un amour vrai, constant, profond." IV. Rôle dans l'ascension de Georges Duroy : Clotilde de Marelle en tant qu'amante riche et bourgeoise est le premier tremplin de Bel-Ami. [...]
[...] Actions et fonds confondu s'élevant à plus d'un million de Francs. Vaudrec omettra d'ailleurs totalement un de ses plus proche parents, son neveu. Et si cette omission était en réalité bien volontaire ? Et si le plus proche parent de Vaudrec était en réalité Madeleine, sa fille... Pour ajouter de l'eau à notre moulin, nous ajouterons que c'est également le comte de Vaudrec qui arrange le premier mariage de Madeleine et de Charles Forestier. Qui pour accomplir cette tâche, à pars un père soucieux de `avenir de sa fille. [...]
[...] Elle néglige totalement son ménage avec le vieux de Marelle, absent tous les six mois . En effet ce dernier est bien trop occupé à gagner de l'argent en tant qu'inspecteur à la compagnie des chemins de fer du Nord, argent que Clotilde se fou éperdument de dépenser (Pardonnez-moi, cependant, je pense que cette franchise, loin d'être triviale, nous aide à comprendre la personnalité LIBEREE de Clotilde de Marelle.) Ces six mois de liberté lui permettent d'acquérir une liberté fort conséquente. [...]
[...] Durant tout le roman on peut en effet constater qu'elle est en permanence entre deux mondes. Ce monde bourgeois qui comble sa coquetterie et un monde plus ouvrier et populaire dont elle semble issue. VI. Afin de conclure Comparaison des deux femmes : Les deux femmes sont décrites comme de très belles femmes, séduisantes que Bel-Ami va rapidement remarquer. Elles sont coquettes, élégantes et ont de belles formes. Madeleine Forestier a des traits fins, un visage malicieux, gentil. Clotilde elle, un visage plutôt gamin. [...]
[...] Oui car il se rencontre lors du dîner donner par les Forestier. Même si elle est très belle elle n'est alors que peu exploitée. Mais c'est justement sa coquetterie qui va la faire remarquer aux yeux de Duroy. C'est cette coquetterie qui va réellement la révéler. Dans un second temps, on peut dire que Clotilde est un personnage récurrent dans le roman, c'est un peu une ligne rouge de désir, de plaisir et de sensualité que madame de Marelle représente dans l'œuvre de Maupassant qui pourtant imprégner des calculs froids de Georges Duroy, ici digne du cynisme de Rastignac. [...]
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