Bel-Ami, Guy de Maupassant, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert, Émile Zola, Georges Duroy, ascension social, personnage principal, Les Caractères, Bruyère, comédie sociale, ministre français Laroche-Mathieu, réalité sociale, critique
J'ai choisi ce livre parce que Bel-Ami est un des livres que j'ai le plus apprécié lire. En effet, suivre Georges à travers son ascension de presque rien aux sommets est très captivant, car il ne s'arrête jamais de rêver et voir plus grand qu'il ne l'est déjà. Aussi, le fait que le lieu où se déroule l'histoire est Paris m'a aidé à m'identifier au cadre du roman ce qui permet la compréhension de certains moments du roman.
[...] En effet, le milieu mondain est critiqué par Maupassant comme un milieu uniquement fondé sur des critères de beauté, d'apparence et non pas sur l'intelligence, la créativité, l'esprit. Ce sont d'ailleurs ces critères-là qui permettent à Georges Duroy de monter socialement étant donné que ses parents sont des modestes travailleurs. Il n'a donc pas pu recevoir une éducation poussée comme les personnes qu'il fréquente ce qui fait de lui un homme parfois vulgaire, intimidé par cette haute bourgeoisie et ignorant. [...]
[...] Elle est même renforcée par la mention sous forme de comparaison à Pamphile de « Floridors » et « Mondoris », des comédiens de l'époque de La Bruyère, pour insister le lecteur à la compréhension de l'idée de la comédie sociale, idée autant donc présente chez La Bruyère que chez Maupassant. C'est donc pour ces raisons que notre professeur nous a donné Bel-Ami en lecture cursive pour ce lien entre Les Caractères et Bel-Ami qu'est le thème de la comédie sociale, vivement critiquée que ce soit au XVIIe avec La Bruyère ou au XIXe siècle avec Maupassant, avec tout de même deux siècles d'écart. [...]
[...] La Bruyère écrit d'ailleurs dans ses Caractères « [qu']il n'y a au monde que deux manières de s'élever, ou par sa propre industrie, ou par l'imbécilité des autres. ». On en déduit donc que dans le cas de Bel-Ami, c'est par « l'imbécilité des autres » ou autrement dit le fait qu'ils n'aient pas remarqué qu'un modeste fils de travailleurs se soit « introduit » dans le milieu mondain, un milieu qui se veut pourtant très restreint et dans lequel on méprise ou ne s'occupe que très peu de la pauvreté. [...]
[...] Bel-Ami - Guy de Maupassant (1885) - Une critique de la dure réalité de la société J'ai choisi ce livre parce que Bel-Ami est un des livres que j'ai le plus apprécié lire. En effet, suivre Georges à travers son ascension de presque rien aux sommets est très captivant car il ne s'arrête jamais de rêver et voir plus grand qu'il ne l'est déjà. Aussi, le fait que le lieu où se déroule l'histoire est Paris m'a aidé à m'identifier au cadre du roman ce qui permet la compréhension de certains moments du roman. [...]
[...] Aussi, Maupassant insiste sur l'ennui de ce thé et le vide de la conversation, si bien qu'« un léger bruit de porte [fait] tourner la tête de Duroy ». Les sujets abordés sont la plupart du temps inintéressants et lorsqu'ils ne le sont pas, chacune des femmes ne fait probablement que répéter l'avis de leur mari ou réciter « de mémoire » une « opinion ( . ) toujours prête d'avance », comme un texte répété bien souvent. Or, au fil du roman, Georges Duroy va progressivement se muer en Bel-Ami, et lui aussi devenir comme ces bourgeois critiqués tout au long du roman. [...]
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