La Marquise de Merteuil est le personnage le plus important du roman de Laclos "Les liaisons dangereuses" puisque c'est elle qui est à l'origine de l'action. Même si Valmont a un rôle non négligeable, il est sous ses ordres et agit par rapport à sa volonté. Ce personnage féminin autoritaire est un des deux libertins qui joue avec ses victimes. Malgré son importance, elle n'a écrit que 27 lettres mais qui comportent des éléments nécessaires à la compréhension de l'histoire. En quoi son objectif de venger la condition de la femme contre les mœurs de son temps apparaît comme le fil conducteur du roman ?
La libertine intelligente, orgueilleuse et manipulatrice qu'est Madame de Merteuil, apparaît comme le fil conducteur du roman puisqu'elle est à l'origine de chaque événement qui fera basculer l'action. En effet, elle se met en tête de se venger du Comte de Gercourt en pervertissant sa future épouse ; c'est cette décision qui entraînera les liaisions dangereuses qui se créent à travers la riche correspondance que retrace ce roman. Son désir de vengeance et de supériorité étant plus fort que tout, c'est elle qui causera la perte de la Présidente de Tourvel, la mort de son ami Valmont et le retour au couvent de la jeune Cécile Volanges, très affectée par ce qu'elle était en réalité.
[...] Et Merteuil n'admet que la moitié de la mission de Valmont. Elle lui accorde sa confiance, mais il ne doit pas en abuser et penser qu'elle lui est soumise. (Lecture page 220). Elle lui rappelle encore une fois sa supériorité et lui explique que l'homme peut plus facilement avoir des conquêtes et abandonner les femmes étant donné que dans les mœurs, l'homme est le sexe fort. Alors que pour elle, qui a réfléchi à sa démarche, il y a une sorte de mérite. [...]
[...] Ainsi, elle le rase pendant son sommeil et le livre aux siens (Philistins). On comprend donc à la fin cette comparaison puisqu'elle livre elle aussi Valmont à Danceny. Des tendances saphiques ? : La marquise de Merteuil aurait des tendances saphiques, c'est-à-dire homosexuelles, car en prenant la place de l'homme, elle admire les femmes qu'elle prend pour victimes : Cécile qui est son opposé parce qu'elle est blonde et naïve et Mme de Tourvel qui résiste à Valmont malgré sa vertu, elle est aussi totalement opposée à elle, par son côté fidèle et prude. [...]
[...] Elle se verra obligée de fuir le pays, elle s'exile alors en Hollande emportant avec elle la richesse qu'il lui reste. Conclusion Cette libertine intelligente, orgueilleuse et manipulatrice qu'est Madame de Merteuil, apparaît comme le fil conducteur du roman puisqu'elle est à l'origine de chaque événement qui fera basculer l'action. En effet, elle se met en tête de se venger du Comte de Gercourt en pervertissant sa future épouse ; c'est cette décision qui entraînera les liaisons dangereuses qui se créent à travers la riche correspondance que retrace ce roman. [...]
[...] Elle fait de lui quelqu'un de soumis qui se lamente et la supplie d'accepter d'avoir une liaison avec lui. Sa dangereuse détermination : - Sa façon d'être : Elle a su transformer sa féminité en instrument de sa volonté de manipuler les autres. Son art de la dissimulation lui permet de faire croire aux autres personnages, tout le long du roman (jusqu'à ce que l'on découvre la vérité sur elle), qu'elle est comme eux c'est-à-dire, une veuve intelligente et respectable. [...]
[...] lettre 81) : la vertu craintive de Mme de Tourvel ou l'ingénuité assez sotte de Cécile. La marquise consciente de son statut de femme veut assurer son emprise sur Valmont qu'elle ne cesse de rabaisser et de persifler. Chez elle, le libertinage prend la forme d'un véritable féminisme que la lettre 81 révèle dans toute son ampleur vindicative. Elle s'est sentie humiliée d'avoir été pariée par Prévan et ceci lui vaudra un châtiment impitoyable qui montre qu'elle est capable de tout pour lui prouver qui peut prétendre posséder l'autre et pour garder son image de femme vertueuse. [...]
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