Chronique d'une mort annoncée (Crónica de une muerte anunciada) est une nouvelle de l'écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez, publié pour la première fois en 1981.
Le plus populaire des romans de celui qui fut primé Nobel de littérature en 1982 a été adapté au cinéma par Francesco rosi (...)
[...] Le réalisme magique s'observe dans le goût pour l'insertion de l'extraordinaire dans la normalité du quotidien. Le titre Il met en relation le roman avec le genre de la chronique 2 Nouvelle policière Des éléments propres comme : un mobil, des assassins, une victime, la violence dans l'exécution du crime. Tragédie Elle se révèle dans la façon atroce dont Santiag Nasar meurt. Les couteaux se transforment en objets de sacrifice. Les assassins sont des tueurs de cochons. L'excès et l'exagération situent l'épisode dans le pathétisme de la tragédie, un sacrifice rituel. [...]
[...] Techniques narratives La prose est concise et précise et se fait selon une reconstruction riche d'informations. Une tension narrative sans argument. Le point de vue change : celui du narrateur et celui des témoins. Les faits coïncident ou se contredisent. Une histoire ambigu, pleine de doutes (qui est celui qui «déshonora» Angéla Une histoire divisée en 5 parties. Le temps coule de façon non linéaire, circulaire et chaotique. D'abondants dialogues au style direct de mêlent à des fragments descriptifs. Il s'agit d'un drame. [...]
[...] Vingt ans plus tard, un chroniqueur, ami du défunt, s'interroge après tant de silence, et reconstitue pas à pas les faits qui ont conduits à la mort de Santiago Du caractère réel et véridique vient le nom de chronique, qui apparaît non seulement dans le titre du roman, mais l'oriente structurellement, d'autant que depuis le début, ce que prétend le narrateur est la mention de dates et de témoins qui d'une certaine manière peuvent aider à comprendre la raison de l'assassinat de Santiago Nasar, l'inévitable également, ainsi que les profils humains et psychologiques de tous les personnage qui eurent, par action ou omission, quelque chose à voir avec le fait funeste. Temps de l'histoire Bref. Condensé en vingt-quatre heures, du dimanche de la noce au lundi du crime. Une organisation temporelle assez complexe avec l'entrelacement de deux temps et la superposition de deux faits : le crime et l'investigation sur ce crime. Nous avons donc l'action principale -l'évolution des deux frères jusqu'au crime- et l'investigation, bien longtemps après. [...]
[...] Nous sommes face à une ambiguïté entre fiction et chronique. Les questions soulevées : Santiago était-il coupable ? Pourquoi Angela l'a t-elle dénoncé ? Des indices nous amènent à voir en Santiago un homme trouble et menaçant. D'autres suggèrent qu'il n'a jamais été l'amant d'Angela. Le style Nous avons affaire à un mélange entre l'usage de la langue orale, au registre familier et l'usage de la langue écrite, avec des nuances ironiques, humoristiques, fantaisistes, et sensuelles. Un goût certain pour les détails. [...]
[...] L'honneur légitime et sublime n'importe quelle conduite, en témoigne par exemple le soin que met Carmen Amado pour souligner que les Vicario ont prouvé leur virilité et récupéré leur dignité ainsi que l'honneur de la famille par ce crime. Le réalisme magique Le réalisme magique est un terme qui naît entre 1920 et 1930. La critique tente alors de définir ainsi les peintres germaniques de l'après-guerre. Il s'agit d'éléments caractérisés par leur imaginaire fantastique et irréel. Dans la littérature, le genre combine des éléments fantastiques, fabuleux qui se mélangent au monde réel. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture