Le paysan parvenu ou les mémoires de M*** est un roman écrit par Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763).
Les cinq parties qui composent l'oeuvre ont été publiées à intervalles successifs, dès l'année 1734 (...)
[...] Marivaux y a d'ailleurs ajouté de nombreux éléments traditionnels picaresques. Toutefois, le roman de formation n'est pas la seule caractéristique définissant l'œuvre ; il s'agit aussi d'un véritable ouvrage romanesque psychologique. En effet, Jacob ne se contente pas de nous narrer son passé, mais il décide de remplacer les réflexions sur sa vie personnelle en considérations plus profondes sur la société, les classes sociales, et l'individu parmi elles. Le masque social D'alembert a écrit, à propos du thème du Paysan parvenu, qu'il s'agissait d'un ouvrage soulignant l'idée absurde et ridicule de vouloir cacher ses origines lorsque l'on est de basse condition. [...]
[...] Il quitte donc les lieux, exécré, et se rend chez Mme de Fécour, puis rentre chez lui. Dans la suite de cette cinquième partie, Jacob est amené à sauver un homme d'une attaque l'origine de fortune ; il s'agit du neveu du premier ministre, le comte d'Orsan. Ce dernier lui permet ensuite de progresser socialement et de faire fortune. Mais Jacob se rend compte, un soir de représentation théâtrale, qu'il n'appartient pas à ce milieu social, qu'il n'y est ni à l'aise ni à sa place. [...]
[...] Le paysan parvenu ou les mémoires de Marivaux Introduction Le paysan parvenu ou les mémoires de est un roman écrit par Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763). Les cinq parties qui composent l'œuvre ont été publiées à intervalles successifs, dès l'année 1734. Nous y suivons l'ascension du jeune Jacob, dans un récit narré à la première personne. Sur ce plan, le roman a de nombreux points communs avec La vie de Marianne, du même auteur. RESUME DU ROMAN Première partie Un jeune paysan, Jacob, est envoyé à Paris par son père afin de transporter du vin produit en Champagne, une tâche d'habitude dévolue à son frère. [...]
[...] Par la suite, le héros est invité par cette femme, qui souhaite le remercier. Il se rend donc chez M.Bono, à qui il raconte son existence. Cinquième partie Dans cette partie, Jacob se rend chez Mme Rémy, où il retrouve Mme de Ferval. Mme Rémy se dispute alors avec un homme, qui finit par rentrer dans la chambre des amants. Il paraît reconnaître le héros, tout en connaissant M . de Ferval ; toutefois, il assure être un honnête homme, simplement soucieux de rassurer Ferval. [...]
[...] En réalité, comme nous l'avons anticipé dans la présentation des figures féminines, les femmes permettent à Jacob de progresser psychologiquement et socialement, mais avec des limites, à l'image de son mariage. Il passe de la vanité satisfaite du jeune homme fraîchement arrivé à Paris, à une perspective amoureuse très axée sur la progression vers une place plus importante dans la société bourgeoise, avec les déceptions que cela peut comporter. Il est intéressant de noter que, chez Marivaux, le libertinage du héros et des femmes n'a rien de moralement répréhensible. L'écrivain délivre plutôt l'idée d'une découverte sensuelle, ce qui n'est lié à aucun jugement de sa part. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture