Il naît et meurt à Paris, en 1688-1763. Sa vie est peu connue, mais il fréquenta La Motte et Fontenelle, et entra à l'Académie française en 1743. Ses débuts littéraires furent discrets, mais il attira l'attention du public avec sa comédie Arlequin poli par l'amour, dès 1720. Ruiné, il se consacre tout entier à la littérature, avec deux romans inachevés, oeuvres de la maturité, qui apparaissent comme des chefs-d'oeuvre du genre par le réalisme de la peinture et la justesse des analyses (La Vie de Marianne et Le Paysan parvenu), et surtout avec vingt années d'écriture théâtrale, pour la Comédie-Française, ou pour la Comédie-Italienne (...)
[...] Déconvenue pour Dorante, qui ne s'était pas préparé à cela. Sc.4. Monsieur Orgon, Mario, Silvia Les trois conspirateurs font le bilan : Dorante aime Silvia et souffre de cette mise en scène, et Silvia reconnaît à présent avec effusion son amour : "si vous saviez combien tout ceci va rendre notre union aimable ! Il ne pourra jamais se rappeler notre histoire sans m'aimer, je n'y songerai jamais que je ne l'aime, vous avez fondé notre bonheur pour la vie, en me laissant faire ; c'est un mariage unique ; c'est une aventure dont le seul récit est attendrissant ; c'est le coup de hasard le plus singulier, le plus heureux, le plus . [...]
[...] - "Il s'agit d'un valet : ah l'étrange chose ! Ecartons l'idée dont cette insolente est venue me noircir l'imagination." Même seule, elle nie son amour pour Bourguignon. Sc.9 Dorante, Silvia (Orgon, Mario) Silvia tente de prendre ses distances de Dorante, et voudrait lui faire comprendre qu'il lui est indifférent. Il faut qu'ils se séparent, puisqu'assurément, Lisette ne convient pas à Dorante, et qu'Arlequin ne vaut guère mieux aux yeux de Silvia. C'est un vrai déchirement pour eux : Dorante : "Mon malheur est inconcevable, tu m'ôtes peut-être tout le repos de ma vie." De même Silvia : à part. [...]
[...] Silvia se défend de l'aimer, quand bien même son frère et son père l'ont surprise alors qu'il était agenouillé devant elle. Mario tente d'obtenir la grâce de Bourguignon auprès de Monsieur Orgon, mais Silvia, pour prouver que son honneur est sans tache, demande qu'il parte effectivement. Ce sera à Arlequin d'en décider, même si Monsieur Orgon a prévenu sa fille qu'il valait mieux qu'elle ne se mette pas si vite en tête qu'elle n'épouserait pas Dorante Sc.12 Silvia, Dorante D'abord seule, Silvia se lamente : "je me défie de tous les visages, je ne suis contente de personne, je ne le suis pas de moi-même." Dorante arrive, et lui révèle sa véritable identité: "je hais la maîtresse dont je devais être l'époux, et j'aime la suivante qui ne devait trouver en moi qu'un nouveau maître." Cependant, elle décide de garder le secret quant à son propre déguisement, et entreprend de régler le problème avec le valet de Dorante, Arlequin. [...]
[...] En effet entre elle et Dorante, sous leur déguisement, les signes de l'amour commencent à se laisser apercevoir. Sc.2 Lisette, Arlequin, Monsieur Orgon Orgon s'efface pour les laisser seuls : "il est bon que vous vous aimiez un peu avant que de vous marier." Sc.3 Lisette, Arlequin Badinage imitant une conversation galante et précieuse entre les deux serviteurs qui jouent les maîtres : Lisette. - Allons, arrêtez-vous, vous êtes trop avide. Arlequin. - Je ne demande qu'à me soutenir en attendant que je vive. Lisette. - Ne faut-il pas avoir de la raison ? [...]
[...] Sc.7.I. Silvia. - Ahi, je me fâcherai, tu m'impatientes, encore une fois laisse là ton amour. Dorante. - Quitte donc ta figure. II. Dorante : notre aventure est unique. Acte II Sc.12. I. Silvia : je me défie de tous les visages, je ne suis contente de personne, je ne le suis pas de moi-même. Acte III Sc.3.I Dorante. [...]
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