La jeune noble Silvia est promise par son père, Mr Orgon, à un jeune homme qu'elle ne connaît pas, Dorante. Silvia a peur du mariage, elle croit au mariage d'amour.
Elle demande alors à son père de la laisser user d'un stratagème : elle veut échanger son habit avec Lisette pour se présenter sous un autre statut à son prétendant et ainsi mieux l'examiner.
Monsieur Orgon, qui ne veut pas forcer sa fille à accepter un mariage, reçoit en parallèle une lettre du père de Dorante qui lui annonce que son fils à décider d'user du même stratagème (...)
[...] Arlequin C'est le valet le plus célèbre de la comédie italienne et un personnage pleins de joie et de drôlerie. Il est caractérisé par son impatience, il est en effet toujours pressé, il obtiendra d'ailleurs rapidement de Lisette l'aveu de son amour. Il est adepte du plaisir immédiat contrairement aux maîtres pour qui le bonheur est toujours différé et retardé. Cette hâte traduit aussi le désir du valet de profiter de son costume de maître. Arlequin est le personnage type de l'inconvenance, par sa précipitation, ses manières, sa conduite amoureuse, son langage. [...]
[...] Elle profite de son déguisement pour gagner en assurance féminine, elle devient la rivale directe de Silvia. Pour Lisette l'amour du faux Dorante est inespéré, elle y succombe d'ailleurs beaucoup plus vite parce qu'il représente pour elle une sorte de triomphe personnel. Un triomphe d'autant plus important que sa maîtresse n'a su se faire aimer que par un domestique. Elle ne reste finalement qu'une servante qui n'épousera qu'un domestique. II / Les rapports maîtres/valets. Les personnages des comédies de Marivaux représentent le plus souvent des caractères sociaux bien précis. [...]
[...] Il a décidé de sa perception et de son sort au XVIII è siècle. On ne trouve pourtant, sur les mises en scène de la Comédie italienne, ni témoignage ni document. La fonction de metteur en scène n'existait pas, et les articles de journaux, rares, rendaient compte surtout de la pièce et de son accueil par le public. Le théâtre italien se caractérise traditionnellement par sa pratique de la comédie à l'interrompu laissant les comédiens improviser et développer des jeux de scène. [...]
[...] Ainsi, Arlequin démontre de manière comique ce qu'est un maître. En le parodiant leurs maîtres, les valets créent un jeu de miroir qui fera prendre conscience à Dorante et Silvia de leur façon d'être. Le jeu de l'amour et du hasard met également en avant la difficulté que les personnages ont à échapper à leur condition sociale. Dorante ne peut s'empêcher d'agir en aristocrate alors qu'il a lui- même endossé le rôle de valet contrairement à Arlequin qui semble très convainquant dans son costume de maître. [...]
[...] Monsieur Orgon, qui ne veut pas forcer sa fille à accepter un mariage, reçoit en parallèle une lettre du père de Dorante qui lui annonce que son fils à décider d'user du même stratagème. Mr Orgon confie à Mario son fils et garde le secret pour laisser place au jeu de l'Amour et du hasard. Les maîtres et valets se rencontrent. Dorante fait la cour à Silvia, car il l'a trouve charmante malgré son statut sociale. De son côté Silvia finit par y prendre goût et par regretter que l'homme ne soit pas un homme de bonne famille, elle s'étonne même de voir un valet avec tant d'esprit et de distinction. [...]
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