Dans cet extrait, Cléanthis s'indigne de voir qu'Arlequin a retrouvé sa condition de serviteur et dénonce à nouveau le comportement des maîtres. Arlequin la persuade pourtant d'accorder son pardon à Euphrosine. Les retrouvailles se font alors dans les embrassades et les larmes.
En quoi cette scène révèle-t-elle la victoire de la raison sur l'esprit de révolte ? (...)
[...] symbole de la vivacité des paroles de Cléanthis. De plus l'utilisation de phrases minimales, en rythme binaire sous forme de questions/réponses tels que riche ? non ; noble ? non ; grand seigneur ? point du tout. donne un rythme saccadé au discours soulignant l'indignation de Cléanthis et la vivacité de son expression. Elle multiplie les questions oratoires , ce qui est signe de son état de choque et de son indignation face à une telle situation : Où en seriez vous aujourd'hui, si nous n'avions point d'autre mérite que cela pour vous ? [...]
[...] qui marque la disparition de sa colère. Elle prononce enfin un signe d'acceptation du pardon je veux bien oublier Mais malgré tout, elle laisse entrevoir une certaine passivité et sa rancœur et toujours présente : faites comme vous voudrez. Si vous m'avez fait souffrir, tant pis pour vous. Cléanthis finit alors par pardonner pour se donner bonne conscience. Ainsi dans cet extrait on assiste à une admirable leçon d'humanité offerte par Arlequin qui apprend à Cléanthis à retrouver sa raison et à cacher sa révolte contre les maîtres. [...]
[...] Elle en profite donc pour dénoncer le mépris et la brutalité des maîtres à leurs égards par les verbes mépriser et maltraiter : voilà de nos gens qui nous méprisent dans le monde, sui sont fiers, qui nous maltraitent et par l'emploi des adjectifs offensés, maltraités Elle condamne leurs richesses matérielle qui leur octroi des privilèges que cela est vilain de n'avoir eu pour mérite que de l'or, de l'argent et des dignités Elle souligne cette différence entre maître / valets par l'antithèse par parallélisme tout riches que vous êtes, [ ] tout pauvre qu'ils sont et par le qualificatif de Messieurs pour les maîtres et pauvres gens pour les serviteurs. II. Où triomphent les bons sentiments A. Arlequin, meneur de jeu Tout d'abord les didascalies tendrement et il embrasse les genoux de son maître marque la reprise des fonctions de valets d'Arlequin. De même que l'antithèse métaphorique sous forme de parallélisme C'est qu'il est trop petit pour mon cher ami, et que le sien est trop grand pour moi. [...]
[...] L'île des esclaves est une comédie originale en un acte, jouée par les comédiens italiens perçu avec les traits de la commedia dell'arte. Elle présente l'utopie d'un monde social où les personnages inversent leurs conditions sociales. Dans cet extrait, Cléanthis s'indigne de voir qu'Arlequin a retrouvé sa condition de serviteur et dénonce à nouveau le comportement des maîtres. Arlequin la persuade pourtant d'accorder son pardon à Euphrosine. Les retrouvailles se font alors dans les embrassades et les larmes. En quoi cette scène révèle-t-elle la victoire de la raison sur l'esprit de révolte ? [...]
[...] Arlequin emploi un ton léger et comique qui permet de désacraliser et banaliser le pardon pour le rendre plus facile. Arlequin amorce le pardon avec l'utilisation d'impératif approchez mettez-vous De plus le syllogisme quand on se repent, on est bon. Et quand on est bon ; on est aussi avancé de nous. énumère les étapes du pardon pour le rendre plus aisé. Pour mieux la persuader, il l'a prend même par les sentiments en la complimentant : Ah ! la brave fille ! ah ! le charitable naturel ! B. [...]
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