Les fausses confidences est une comédie en trois actes et en prose, écrite par Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux (1688-1763).
Elle est représentée par les comédiens italiens en mars 1737, et publiée l'année suivante. Malgré quelques soucis avec la troupe (dont un décès majeur), la pièce est jouée. Il s'agit de la dernière longue pièce du dramaturge (...)
[...] On peut répartir ces détails suivant plusieurs catégories : - les objets : le portrait dans la boîte, les lettres - les procédures propres à des fonctions : les actes d'un intendant, l'affectation des logements aux valets - le langage et les dialogues : on y lit à la fois la position sociale et l'éducation des protagonistes. Chose curieuse cependant, les traces verbales du marivaudage, pourtant si typiques de l'auteur (comme le nom le laissait deviner ) s'effacent au point de quasiment disparaître. On dit cette pièce de Marivaux, mais le style le dément tant en bien qu'en mal (M. d'Argenson). [...]
[...] Malgré quelques soucis avec la troupe (dont un décès majeur), la pièce est jouée. Il s'agit de la dernière longue pièce du dramaturge. Si elle n'obtient au départ qu'un succès médiocre, elle finit par s'imposer comme un véritable chef d'œuvre. D'ailleurs, tous ses ingrédients ont été par la suite sujets d'analyse et d'interprétation dans divers domaines, et par divers penseurs, Sade, Freud, Marx Ambivalence, dialogues, machiavélisme amoureux avant l'heure, argent et rang social, cette comédie est l'une des plus aboutie de Pierre Marivaux. [...]
[...] Le nom de son personnage est fréquent dans la comédie théâtrale. On le trouve notamment dans quelques pièces de Molière, telles que le Bourgeois gentilhomme ou Critique de l'école des femmes ; dans cette dernière pièce, il joue le rôle d'un chevalier. Araminte La fille de Mme Argante est la jeune veuve d'un riche financier. C'est une personne honnête, bonne et dépourvue de vanité. Elle est toutefois capable de jalousie et d'accès de colère ; mais elle refuse l'autoritarisme du Comte. [...]
[...] Mme Argante par exemple est le symbole des attentes d'une classe, puisqu'elle déclare sur le manque d'ambition de sa fille : Elle s'endort malgré le bien qu'elle a - l'amour est menacé par l'argent, au point de corrompre des passions pures : Votre dot valait mieux que vous, maintenant, vous valez mieux que votre dot - le jeu des valets, aussi bien au niveau du langage que du déplacement (souvent burlesque) sert à transmettre quelques indices satiriques. Mais il ne faut jamais oublier que Marivaux ne recherche aucunement à remettre en cause cet ordre, ou le révolutionner. [...]
[...] Dorante ne sait trop sur quel pied danser ; il souffre mais ne dit rien. Toutefois, il finit aux pieds d'Araminte et est surpris par Marton, ce qui provoque un vif émoi chez la veuve. Dubois apporte la conclusion des évènements de l'acte II : Voici l'affaire dans sa crise Acte III Dubois, justement, est bien décidé à achever Araminte pendant qu'elle est étourdie Il utilise donc Marton pour intercepter une missive de Dorante, tandis que Mme Argante se dispute avec M.Remy et ordonne à sa fille de mettre à la porte son intendant à la mine doucereuse Peine perdue, car Araminte confirme à Dorian qu'elle veut le garder à son service. [...]
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