(Sens de "poli" au XVIIIe : rendre plus délicat, plus civilisé, initier aux usages du monde)
Scène première : La Fée, Trivelin
Le jardin des La Fées est représenté. Scène d'exposition : La Fée est tombée amoureuse d'un jeune homme (Arlequin) qu'elle a enlevé. Trivelin en fait un portrait dans lequel il s'avère être fainéant, glouton et idiot mais La Fée le trouve beau. Elle souhaite l'épouser et ne pas tenir la promesse similaire qu'elle a faite à Merlin, pour peu qu'Arlequin lui donne un signe qui prouve son amour (...)
[...] Trivelin où sont mes valets et tous les diables aussi ? Vite, j'ordonne, je commande, ou par la sambleu . Tout accourt à sa voix. Scène dernière : Silvia, Trivelin, danseurs, danseuses, esprits, Arlequin Les deux amants sont heureux comme des enfants d'avoir réussi. Arlequin rosse les esprits : Il prend la baguette, et ensuite bat les esprits avec son épée ; il bat après les danseurs, les chanteurs, et jusqu'à Trivelin même. Les deux amants se moquent de la Fée, puis ils pardonnent et c'est un happy end ! [...]
[...] Arlequin, poursuivant toujours la badinerie, et riant. Ah ! ah ! ah ! (Et puis pour badiner encore.)Donnez−moi votre main, ma mignonne. Arlequin, souriant encore ici, et puis changeant de façon, et tristement. Je veux la baiser, ou je serai fâché. Silvia. Vous badinez, mon amant ? Arlequin, comme tristement toujours. Non. Scène 12 : Silvia, Arlequin, La Fée La Fée arrive et se rend invisible. Mais elle ne supporte pas longtemps les mots doux échangés par les amants et apparaît, touche de sa baguette magique Arlequin qui part alors avec elle en marchant comme par compas et Silvia sans lui rien dire Scène 13 : Silvia Silvia a peur que La Fée tue son amant. [...]
[...] il me semble qu'il se tient mieux qu'à l'ordinaire ? Scène 7 : La Fée, Trivelin, Arlequin Comme La Fée veut espionner Arlequin, elle tourne son anneau magique ; Trivelin et La Fée deviennent invisibles. Ils observent alors tranquillement Arlequin qui se roule gaiement sur le mouchoir. Elle croit dans un premier temps qu'il lui en a volé. Elle se montre à lui : La Fée. Bonjour, Arlequin. Arlequin, en tirant le pied, et mettant le mouchoir sous son bras. [...]
[...] Scène 9 : Silvia, une de ses cousines. Dans une prairie avec des moutons Silvia avoue son amour à sa cousine et lui demande des conseils. Silvia : dès qu'il s'est approché, le coeur m'a dit que je l'aimais ; cela est admirable ! Il s'est approché aussi, il m'a parlé ; sais−tu ce qu'il m'a dit ? Qu'il m'aimait aussi. = coup de foudre. + comparaison triviale : J'étais plus contente que si on m'avait donnée tous les moutons du hameau La cousine recommande à Silvia d'être sévère envers son amant afin d'entretenir l'amour de celui-ci. [...]
[...] Elle enrage et lui arrache le mouchoir. Arlequin, alors va, le chapeau bas et humblement, lui redemander le mouchoir. Ayez la charité de me rendre le mouchoir. La Fée, en soupirant en secret. Tenez, Arlequin, je ne veux pas vous l'ôter, puisqu'il vous fait plaisir. Arlequin en le recevant baise la main, la salue, et s'en va. Arlequin part Dormir sous un arbre = animalité encore Scène 8 : La Fée, Trivelin La Fée est d'autant plus désespérée qu'elle trouve qu'Arlequin a changé. [...]
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