Le Mariage de Figaro, Acte 2, scènes 13, 14, 15, Beaumarchais, scènes du cabinet
En 1785, des idées révolutionnaires se développent dans tout le royaume de France.
Des auteurs, tels que les lumières sont les têtes de liste de ces mouvements.
Beaumarchais, auteur des très connues pièces de théâtre « Le barbier de Séville » ou « Le Mariage de Figaro » apparaît lui aussi comme un intellectuel aux idées nouvelles. Pas seulement ses idées : son théâtre apparaît comme un genre nouveau. Un théâtre novateur qui présente des idées novatrices.
Dans les scènes étudiées, le comte Almaviva pense que l'amant de sa femme se cache dans le cabinet de sa chambre. Il s'agit en fait de Chérubin, un jeune garçon épris de la comtesse, mais que le comte a chassé de ses terres et envoyé à l'armée. Suzanne tente de trouver un moyen de faire sortir Chérubin du cabinet, un jeu scénique utilisant l'espace se met alors en place.
[...] - Craint par la comtesse : "troublée", par Suzanne : "s'enfuie", "elle craint", par Chérubin qui "saute dans le melonnière". - Violence physique et verbale : "il élève la voix", "il l'emmène et ferme la porte à clef", "le moindre mal qui puisse lui arriver" menace) - Impatience soutenue par ces impératifs qui montrent qu'il est pressé. La relation mari/épouse est tendue : "monsieur/madame". Dans l'acte il est présenté par Marceline comme jaloux et libertin. C'est ici son coté jaloux qui ressort. [...]
[...] La libération se fait à travers deux sorties clanderstines : la fenêtre et l'alcôve, sortie que le compte ne connaissait pas, ce sont deux échapattoire, symboles de tout l'enjeu de la pièce : le comte va essayer d'enfermer Suzanne psychologiquement, les personnages vont trouver une parade. C'est cette utilisation de l'espace qui ridiculisera le comte, Suzanne sort vainqueure car c'est grâce à elle que la situation se débloque. Elle a utilité tout l'espace : l'espace scénique "officiel" et l'espace caché. Conclusion : L'intérêt de la scène vient de l'utilisation brillance de l'espace pour souligner la lutte des pouvoirs : on passe du piège tendu par le comte en enfermant la chambre. [...]
[...] Beaumarchais, Le Mariage de Figaro, Acte 2 scènes Les "scènes du cabinet" Introduction : En 1785, des idées révolutionnaires se développent dans tout le royaume de France. Des auteurs, tels que les lumières sont les têtes de liste de ces mouvements. Beaumarchais, auteur des très connues pièces de théâtre Le barbier de Séville ou Le Mariage de Figaro apparaît lui aussi comme un intellectuel aux idées nouvelles. Pas seulement ses idées : son théâtre apparaît comme un genre nouveau. Un théâtre novateur qui présente des idées novatrices. [...]
[...] Dans cette scène, Beaumarchais utilise l'espace scénique qui est d'une extrême complexité ici. Avec des lieux sur scène, hors scène et avec des personnages sur scène ou cachés. Une situation théâtrale, de l'enfermement : - Suzanne dans l'alcôve - Chérubin dans le cabinet - le comte "clef", "légère porte", "ferme la porte à clef", "la porte", "ferme aussi", "chambre est close". Chantage entre l'ouverture du cabinet que le comte souhaite et le fait qu'il ferme tout. Ici, l'enfermement est typique de la tragédie mais est employé par Beaumarchais dans la comédie. [...]
[...] Demandes du comte / ripostes de la comtesse : Se montrer / Suzanne est nue Elle peut parler / "Suzon, je vous défend de répondre" Insiste pour la voir / Elle s'interpose Appelle ses gens "Holà quelqu'un" / "Ne faites pas de scandale pour rien" Lui demande de l'accompagner / Elle cède, elle a perdu. Plusieurs fois, le comte optempère (obéit) avec les termes "Oh bien", "fort bien", suffirais", "fort bien madame". C'est une querelle de pouvoir, pas d'amoureux. La comtesse revendique son territoir : "chez moi". Le comte répondra qu'il ira chercher "ce qu'il faut, chez moi" Les forces en présence sont donc déséquilibrées. Le comte mène le jeu par son autorité. [...]
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