Hadrien retourne en Grèce dont il apprécie tant la pensée et la civilisation. Il développe Athènes et « joue avec la pierre » Comme il aime à le dire, c'est aussi un des moyens de « jouer avec l'éternité » Mais c'est à Rome que les choses se passent. Si Athènes est la pensée, Rome est l'action et la pensée grecque ressemble par trop à ses yeux à une forme de renonciation. Jérusalem bouge à nouveau et ce peuple le hérisse tant il est intolérant. Les tentatives de négociation échoueront et le voilà, à son grand regret, forcé à raser cette ville à nouveau (...)
[...] Les idées Il faudrait trop de pages que pour vous les donner toutes ! Elles se retrouvent tout au long des lignes de ce livre et abordent tellement de sujets différents Si vous lisiez cet ouvrage un crayon à la main, il serait rempli de lignes soulignées ! Citons pour l'essentiel : - Les idées sur la gestion des hommes et celles sur la gestion d'un empire. Pour lui la volonté de croissance est comme un cancer qui ronge l'empire romain. [...]
[...] L'esclavage le dérange mais il voit bien la menace d'une imposition de celui-ci par des moyens plus diffus. Et cet esclavage pourrait s'avérer bien plus terrible ! Hadrien voit l'empire durer encore assez longtemps. Lui succéderont des périodes de grands troubles puis de paix, mais ses idéaux lui survivront ainsi que ses constructions. La fin du livre voit l'empereur se poser des questions quant à l'immortalité, qui lui inspire de la méfiance, et le néant qu'il trouve trop simple. Inutile de vous dire que ce livre est davantage encore qu'un régal ! [...]
[...] Ce dernier peut être tentant mais il convient de surmonter cela. Quant au reste, il hésite. Aucune des solutions ne lui convient. - L'esclavage est condamnable mais d'autres formes de ce fléau prendraient le relais et il les voit plus pernicieuses et plus dures. - L'Histoire et la tendance des historiens à présenter, à posteriori, celle-ci en systèmes. - Il ne veut pas subordonner sa pensée à des systèmes. Cela fait perdre le pouvoir de réflexion et le sens des réalités Le style Comme cela a déjà été dit pour L'œuvre au noir le style de Marguerite Yourcenar est tout ce qu'il y a de plus classique Elle cherche constamment la perfection, le mot juste, le bon rythme de la phrase. [...]
[...] Le style de Marguerite Yourcenar Travail 1. Résumé du livre Hadrien succède à Trajan et règne de 117 à 138. Sa famille était installée en Espagne et il n'a donc pas été élevé à Rome. Ce livre est davantage un récit qu'un roman. Hadrien, rongé par la maladie, sent la mort venir et livre ses pensées. Celles-ci sont divisées en six parties par Yourcenar mais sans que les différents sujets abordés soient totalement différents les uns des autres. Certains sujets traversent le livre entier et c'est normal : elles font parties des principales préoccupations de celui qui se raconte. [...]
[...] Présentation du livre Marguerite Yourcenar a choisi l'empereur Hadrien pour ce livre, car il se prête à merveille au travail de réflexion auquel elle souhaitait se livrer. L'empire n'a cessé de grandir et se trouve à une charnière. Hadrien l'a bien compris et sera un pacificateur et un organisateur, donc un homme bien plus réfléchi et profond. Il attache davantage d'importance à la réflexion qu'à la guerre. Il est important ici de savoir qu'à l'âge de douze ans, élevée par son père et non à l'école, Yourcenar parlait couramment le latin et le grec. [...]
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