Ce livre possède une intrigue déconcertante, tout parait en effet insignifiant.
Il ne se passe à proprement dire RIEN, l'histoire n'avance pas. Le roman est en réalité écrit comme un prologue, prologue où on nous donne tous les éléments nécessaires et indispensables pour faire un roman mais rien n'est exploité, et l'histoire ne démarre jamais vraiment. C'est un éternel recommencement, sans début. Tous les éléments présentés sont présentés comme des faits, des simples faits banaux (...)
[...] Le meurtre et la rencontre sont une main que l'histoire tend à Chauvin pour l'aider à sortir de ce monde ; mais cela n'aboutira pas. Le roman fait aussi apparaître la fascination de M. Duras pour la passion et la mort. Anne apparaît directement fascinée par le crime, car elle découvre la passion face à la mort, "pauvre femme" "pourquoi Aimée au point de provoquer la mort. Elle se découvre un sentiment, elle découvre qu'elle est sensible à certaines choses. Elle est fascinée par ce crime. Chauvin est l'homme idéal pour rencontrer Anne, car il lui raconte l'histoire idéale qu'elle voulait entendre. [...]
[...] Puis, Marguerite Duras décide que c'est au tour du lecteur. Anne et Chauvin n'y arrivent pas, à l'auteur d'essayer par lui-même de trouver une explication! L'auteur cherche à mettre en évidence dans le roman, le caractère indispensable et le côté aléatoire de l'interprétation, de l'interprétation. Si on ne tente pas de comprendre ou d'interpréter quelque chose, on est frustré, on reste sur notre fin, mais si on le fait, on a directement un avis différent et très subjectif. Analyse thématique de "Moderato Cantabile" La signification du roman : Tout d'abord M. [...]
[...] Cette histoire va donc leur ressembler, alors qu'au départ, c'est parti d'un banal fait divers (Marguerite Duras fait ici un jeu de miroirs Anne attend de Chauvin qu'il change sa vie. Il s'agit d'un jeu de miroirs car elle projette ses désirs dans cet amour. Ensemble, ils revivent leur histoire en créant celle du crime mais malheureusement, cela n'aboutit pas. Conclusion de l'analyse de "Moderato Cantabile" Marguerite Duras a-t-elle voulu créer le roman de l'échec ? Pourquoi renoncent-ils à leurs projets ? Ils n'accéderont à cette passion ni dans l'amour, ni dans la résolution du crime. Pourtant tout était fait pour que ça réussisse. Plusieurs éléments démontrent que M. [...]
[...] A part ces quelques péripéties, il existe pas mal de zones d'ombre. Ces zones d'ombre permettent de créer le doute net de susciter l'imagination du lecteur. Sans indications réelles de lieux, ni repères historiques, et avec le peu d'informations qu'il reçoit, le lecteur est forcé de s'imaginer tout le contexte de l'historie. En fait, le lecteur ne sait des personnages que ce qu'ils disent, à eux d'imaginer le contexte, les sentiments, etc. Situation du lecteur dans "Moderato Cantabile" Le lecteur est constamment dans une situation inconfortable, il a l'impression que le romancier refuse de donner un sens à son récit. [...]
[...] Marguerite Duras a produit énormément, elle fut aussi réalisatrice. Elle s'est essayée à tous les styles, parmi ses ouvrages les plus célèbres, on retient : "l'Amant", "Hiroshima, mon amour" . Analyse stylistique du livre "Moderato Cantabile" Ce livre possède une intrigue déconcertante, tout parait en effet insignifiant. Il ne se passe à proprement dire RIEN, l'histoire n'avance pas. Le roman est en réalité écrit comme un prologue, prologue où on nous donne tous les éléments nécessaires et indispensables pour faire un roman mais rien n'est exploité, et l'histoire ne démarre jamais vraiment. [...]
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