L'enfance et l'adolescence de Marguerite Duras se déroulent en Indochine, pays qui marquera une grande partie de son oeuvre. De retour en France en 1932, Duras fait des études de mathématiques et obtient une licence de droit et de sciences politiques, qui lui ouvrent les portes du Ministère des Colonies où elle exercera ses fonctions de 1935 à 1941. Parallèlement, elle entre dans la résistance et adhère au parti communiste dont elle sera exclue en 1955 (...)
[...] Biographie de Marguerite Duras 2. Résumé de L'amant 3. Analyse thématique de L'amant 4. Extrait de L'amant de Marguerite Duras 5. Bibliographie de Marguerite Duras 6. Appréciation personnelle Travail : 1. Biographie de Marguerite Duras Marguerite Duras, de son véritable nom Marguerite Donnadieu, est née le 4 avril 1914 à Gia Dinh (Indochine). Le pseudo Duras provient du nom du village d'origine de sa famille paternelle dans le Lot-et-Garonne (elle publie Les Impudents, en 1943, sous ce nouveau nom). Son père meurt alors qu'elle n'a que quatre ans. [...]
[...] Alors il lui dit qu'il croit rêver. Elle ne répond pas. Ce n'est pas la peine qu'elle réponde, que répondrait-elle. Elle attend. Alors il le lui demande: mais d'où venez-vous ? Elle dit qu'elle est la fille de l'institutrice de l'école de filles de Sadec. Il réfléchit et puis il dit qu'il a entendu parler de cette dame, sa mère, de son manque de chance avec cette concession qu'elle aurait achetée au Cambodge, c'est bien ça n'est-ce pas? Oui c'est ça. [...]
[...] Marguerite et son amant chinois vivent une brève histoire d'amour et de passion, l'homme initie la jeune femme aux plaisirs de la chair et du cœur. Marguerite Duras raconte les rencontres clandestines, les attentes, les espoirs déçus. Si cette histoire la ravit, elle l'emprisonne également. Son amant a le double de son âge, l'époque et le lieu ne se prêtent pas à de telles relations. Il l'emmène et l'exhibe, elle se sent femme dans ses bras mais peu à peu la lassitude s'installe et Duras découvre qu'elle aspire à autre chose. [...]
[...] Il regarde la jeune fille au feutre d'homme et aux chaussures d'or. II vient vers elle lentement. C'est visible, il est intimidé. Il ne sourit pas tout d'abord. Tout d'abord il lui offre une cigarette. Sa main tremble. Il y a cette différence de race, il n'est pas blanc, il doit la surmonter, c'est pourquoi il tremble. Elle lui dit qu'elle ne fume pas, non merci. Elle ne dit rien d'autre, elle ne lui dit pas laissez-moi tranquille. Alors il a moins peur. [...]
[...] Elle y côtoie la misère et la désillusion, apprend à se débrouiller seule et assiste, impuissante, aux incessants combats maternels pour s'en sortir. Duras s'imprègne des habitudes du pays, de son climat, de ses paysages, tous ces éléments entrant dans la composition de ces ambiances qu'elle installe dès la première page du livre. * Sa mère Personnage omniprésent dans les récits de Marguerite Duras. Marie Legrand est née en Picardie. Elle suit son époux, Henri Donnadieu, en Indochine, lui donne deux fils et une fille. Quand son époux décède, elle reste en Indochine et souhaite y élever sa famille. [...]
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