En 1923 il part en Indochine où il s'empare de quelques oeuvres d'art. Il sera condamné à faire de la prison, mais un mouvement d'intellectuels français va arriver à le faire libérer plus vite que prévu. Rentré en France, il repart vers Saigon où il publie un journal intitulé « L'Indochine enchaînée » Mais il rentre à nouveau en France pour y travailler à la jeune NRF. « Les conquérants » datent de 1928 et il écrit également « La tentation de l'Occident » (...)
[...] Résumé de Les conquérants 3. Contexte 4. Personnages principaux 5. Les idées 6. Style Travail Biographie Malraux est né en novembre 1901. Il abandonne ses études à 17 ans pour travailler pour des libraires et des éditeurs. Déjà passionné d'art, il suit des cours au misée Guimet et à l'école du Louvre. Il écrit des articles sur des artistes qu'il fréquente. A 20 ans il épouse Clara Goldschmidt qui lui donnera sa fille Florence. En 1923 il part en Indochine où il s'empare de quelques œuvres d'art. [...]
[...] Sun Yat-Sen est mort depuis deux ans et la Chine est parcourue de luttes de généraux les uns contre les autres. A ces luttes s'ajoutent celles des personnalités en faveur de la démocratie contre les anarchistes et les communistes. Ces deux derniers groupes reçoivent une aide d'un certain nombre de conseillers soviétiques. En dehors de la puissance anglaise, le plus fort, dans la province, est un commandant répondant au nom de Chang- Kaï-Shek. Il dirige la caserne des Cadets, seule troupe vraiment organisée. [...]
[...] Il est l'ami du narrateur et c'est lui que nous suivrons essentiellement au travers de toute cette histoire. Il est aussi très malade et n'aurait qu'un seule chance de guérison : rentrer en Europe, mais il s'y refuse jusqu'à la dernière extrémité. La propagande joue un rôle énorme dans cette histoire, comme dans toute révolution. Garine, bien qu'engagé dans une lutte sans cadeaux, garde un fond plus humain que Borodine. Pour lui, l'individu n'est pas une valeur abstraite et seulement soumise à l'objectif global. [...]
[...] Il veut fabriquer des révolutionnaires comme Ford fabrique des autos. A son avis, cela est très dangereux pour l'Internationale. Malraux joue ici un certain rôle de visionnaire. En effet, le temps montrera que Staline sacrifiera toujours l'Internationale et l'objectif de révolution mondiale à ses intérêts et à ceux immédiats de l'Union Soviétique. - La vie Garine dit J'ai appris aussi qu'une vie ne vaut rien, mais que rien ne vaut une vie Il admet cependant que la sienne est totalement dirigée par la révolution, une certaine fatalité personnelle dit- il, car il aime ce qui est changeant. [...]
[...] Là, il rejoint tout à fait Camus qui, plus tard, écrira Le mythe de Sisyphe et développera cette idée. Il faut accepter l'absurde, mais il convient de se révolter. C'est le seul moyen d'accepter la vie. - Des illusions chez Garine ? Oh, non ! . Comme Koestler, il a un côté désespéré car il ne s'en fait pas, des illusions ! Ecoutez-le : Je les préfère (les pauvres), mais uniquement parce qu'ils sont des vaincus. Oui, ils ont, dans l'ensemble, plus de cœur, plus d'humanité que les autres : vertu de vaincus. [...]
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