Malraux, témoin de son temps, a marqué profondément la jeunesse française, surtout en 1935 et 1945. On constate de plus en plus que la vie s'est mise étrangement à ses romans. En fait, il a posé, en termes lyriques, le problème capital du XXe siècle : celui de l'espérance des hommes confrontés à l'obscurité et à l'absurdité de l'histoire. Son style est inimitable. Elliptique et traversé de raccourcis dans ses romans, il s'engage trop dans ses essais, jusqu'à se mettre dans la peau du personnage (...)
[...] Approche et caractéristiques de l'œuvre Malraux, témoin de son temps, a marqué profondément la jeunesse française, surtout en 1935 et 1945. On constate de plus en plus que la vie s'est mise étrangement à ses romans. En fait, il a posé, en termes lyriques, le problème capital du XXe siècle : celui de l'espérance des hommes confrontés à l'obscurité et à l'absurdité de l'histoire. Son style est inimitable. Elliptique et traversé de raccourcis dans ses romans, il s'engage trop dans ses essais, jusqu'à se mettre dans la peau du personnage. [...]
[...] Tous les hommes enfin armés, l'insurrection peut commencer. Le lendemain une grève générale commence à Shangaï. Ferral, le président de la chambre de commerce française veut s'allier à Chang-Kaï- Shek, pour faire échouer l'insurrection. Kyo n'en revient pas et Tchen veut tuer Chang-Kaï-Shek. Le 11 avril, un message de Han-Kéou arrive et donne l'ordre d'enterrer les armes. Chang . décide de tuer tous les communistes. Ferral est content, il pourra assurer aux américains le marché du chemin de fer chinois. [...]
[...] ( ) Il tenait maintenant le cyanure dans sa main. Il s'était souvent demandé s'il mourait facilement. Il savait que, s'il décidait de se tuer ; mais connaissant la sauvage indifférence avec quoi la vie nous démasque à nous- mêmes, il n'avait pas été sans inquiétude sur l'instant où la mort écraserait sa pensée de toute sa pensée sans retour. Non, mourir pouvait être un acte exalté, la suprême expression d'une vie à quoi cette mort ressemblait tant ; et c'était échapper à ces deux soldats qui s'approchaient en hésitant. [...]
[...] Malraux nous fait réfléchir sur l'art, sur le sens de notre vie, par rapport à notre condition humaine. Approche personnelle : l'ambiance du roman Les bruits, les odeurs et la luminosité sont très fortement représentés dans La Condition Humaine Les bruits jouent un rôle essentiel tout au long de l'œuvre, ils l'accompagnent comme une base continue sur laquelle se détachent des sons particuliers : sifflets de vedettes, cris humains de douleur et de commandement, klaxons, disputes tous ces bruits matérialisent le tragique (par exemple : au moment du meurtre de Tchen, une sirène retentit. [...]
[...] En 1933, La condition humaine est publié et obtient le prix Goncourt. En 1936-37, il est aviateur dans l'armée républicaine espagnole. Et en 1938, il publie l' Espoir Entre 1940-44, Malraux s'engage comme soldat dans les chars puis devient résistant. Il fait un bref passage comme ministre de l'information en 1945. Et devient ministre des affaires culturelles en 1958 jusqu'en 1969. Ensuite, il publie d'autres ouvrages et meurt en novembres 1979. Résumé de "La condition humaine" Les faits se passent à Shanghai en 1927. [...]
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