L'espoir est un roman écrit par André Malraux (1901-1976). Il est publié en 1937 chez Gallimard, avant d'être adapté au cinéma en 1939 par l'écrivain lui-même, qui intitule son film Sierra de Teruel.
Le roman décrit, à travers une alternance de dialogues et d'actions, les huit premiers mois de la guerre d'Espagne (1936-1939), guerre civile opposant les républicains aux franquistes appuyant le général Franco (...)
[...] De même ; au début de l'œuvre, Manuel est un personnage très matérialiste. Mais dans la mesure où il n'est pas une figure statique, il évolue vers un rôle et des valeurs moins superficielles. Ces évolutions s'accompagnent d'un bouleversement intérieur du personnage, qui se montre désorienté à plusieurs reprises. Si Malraux lui a donné une telle place dans son œuvre (on peut même le considérer comme le personnage principal du roman), c'est parce que cela lui permet de développer et transmettre un enseignement à la fois politique et de réalisme (car rappelons-le, être un écrivain engagé ne signifie pas être étranger à l'action). [...]
[...] Le roman de Malraux s'achève sur une pensée de Manuel concernant la possibilité infinie du destin humain. II- PRESENTATION DES PROTAGONISTES Magnin Chef des aviateurs d'une escadrille, ce personnage est le plus proche de Malraux, dans la mesure où le rôle qu'il joue pendant la guerre est souvent similaire à celui de l'écrivain ; en effet, il vient de France et appartient à une escadrille internationale d'aviateurs. De plus, Magnin est un intellectuel engagé qui finit par rejoindre le camp des partisans de l'action. [...]
[...] RESUME DU ROMAN Première partie : L'Illusion lyrique Section l'Illusion lyrique A Barcelone, les combats de rue font rage, dans un climat de révolution. Puig, un anarchiste, et le colonel chrétien Ximénès, se distinguent dans la ville. A Madrid aussi, les révolutionnaires s'agitent autour d'une caserne que les franquistes ont investie. Du côté de la sierra, Manuel, un communiste, fait de son mieux pour organiser la lutte des miliciens. Mais bien qu'il s'agisse de la guerre d'Espagne, une escadrille internationale est commandée par Magnin, un Français, et parvient à neutraliser des cibles importantes près de Medellon. [...]
[...] En effet, Malraux oppose les partisans de l'action, du faire, aux idéalistes. Deux figures permettent d'expliquer la vision de l'écrivain : le milicien Manuel et Magnin (qui, nous l'avons vu, incarne Malraux). Ces deux personnages sont résolument du côté de l'action ; or leur efficacité est démontrée, voire franchement mise en avant. En comparaison, les idéologies et les personnages qui s'y rattachent sont caractérisés par une faiblesse due à l'immobilisme. Ce débat transparaît bien dans l'alternance entre dialogues et scènes d'action. [...]
[...] Magnin conduit l'escadrille qui met à mal une usine de Talavera ; toutefois, elle essuie des pertes importantes. Les chars franquistes percent le front du Tage, et les Républicains doivent céder Tolède. Les représailles franquistes sont sanglantes ; Hernandez est exécuté, et Malraux nous livre des dialogues entre Magnin, Enrique, Shade, Lopez, Garcia et Sils, ainsi qu'Alba. Deuxième partie : Le Manzanarès Section Etre et Faire A Aranjuez, les troupes républicaines en retraite sont regroupées grâce à l'action de Manuel. Les offensives peuvent se poursuivre depuis Alcala de Hénarès. [...]
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