Le malade imaginaire, Molière, comédie ballet, Argan, canevas théâtral, leçons contemporaines, satire médicale, analyse psychologique, mariage forcé
Cette pièce est la dernière imaginée par Molière, Jean-Baptiste Poquelin, en 1673, écrite en prose sur trois actes pendant l'apogée de sa carrière, entrecoupés d'intermèdes (divertissements entre les actes). Il s'agit d'une comédie-ballet, autrement dit d'une comédie avec des chants et des chorégraphies. C'était un style très à la mode, Molière en fut d'ailleurs l'inventeur avec Jean-Baptiste Lully. Ce dernier jouait le rôle d'Argan, le malade imaginaire.
[...] C'était un style très à la mode, Molière en fut d'ailleurs l'inventeur avec Jean-Baptiste Lully. Ce dernier jouait le rôle d'Argan, le malade imaginaire. Ce n'est qu'à la quatrième représentation qu'il tomba lui-même malade, et mourra quelques heures plus tard chez lui la même année que la création de la pièce, il avait en effet une tuberculose pulmonaire. Il avait appris son métier dans les petits théâtres durant sa jeunesse après avoir parcouru le sud de la France, revenu à Paris, il est devenu le dramaturge préféré de Louis XIV (passionné par la danse et donc par les comédies-ballets, il a régné de 1638 à 1715) malgré sa prédisposition à la satire. [...]
[...] Deuxième acte Dès le début, Cléante entre en scène et se fait passer pour le remplaçant du professeur de musique d'Angélique pour pouvoir la voir, mais Thomas et son père sont annoncés. Ce dernier aide son fils à faire bonne impression ; il avait appris un texte par cœur pour sa future belle-mère et sa future femme. On comprend vite, par son agissement et les dires de son père, qu'il n'a pas l'imagination bien vive et qu'il est assez maladroit. [...]
[...] Alors qu'elle commence à lui dire qu'elle s'opposait au mariage, il lui annonce formellement que c'est soit ce mariage, soit le couvent. Il demande une auscultation avant que les deux hommes ne partent ; résultat le problème vient de la rate, alors que son précédent médecin avait dit qu'il s'agissait du foie . Pour terminer cet acte, le deuxième intermède est constitué d'Égyptiens chantant et dansant ramenés par le frère d'Argan, Béralde, pour le divertir après lui avoir dit qu'il avait une idée de mariage pour sa nièce Angélique, mais sans dire de qui il s'agissait. [...]
[...] Elle lui fit même croire qu'elle a 90 ans, pour prouver que ses remèdes sont bons. Elle lui dit alors que son médecin avait tort sur toute la ligne, qu'il avait un problème au poumon et lui donna le parfait opposé des remèdes qu'il avait auparavant, bien qu'elle exagère son rôle puisqu'elle lui préconise de se couper un bras et de se crever un œil pour mieux se porter. C'est après cela qu'il décida de feindre la mort pour voir la réaction de sa femme puis de sa fille sous les conseils de Toinette, redevenue servante. [...]
[...] Puis, pour citer exactement le texte, il dit à Argan : j'aurais souhaité de pouvoir un peu vous tirer de l'erreur où vous êtes et vous mener voir quelqu'une des comédies de Molière. Argan C'est un bon impertinent que votre Molière, et je le trouve bien plaisant d'aller jouer d'honnêtes gens comme les médecins. Béralde Ce ne sont point les médecins qu'il joue, mais le ridicule de la médecine. On apprend par la suite que Molière ne demandera jamais de médicaments, ce qui fut le cas. [...]
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