Sa majesté des mouches, William Golding, Ralph, 1954, biographie, axes de lecture, barbarie, civilisation, Jack, Simon, Porcinet, Roger, Sam, Eric, victoire, symbolisme des objets
William Golding est né le 19 septembre 1911 à Saint Columb Minor, Cornwall, en Angleterre. Sa mère, Mildred, était une suffragette active qui se battait pour le droit de vote des femmes et son père, Alex, était maître d'école. William a fait ses études au Brasenose College de l'Université d'Oxford. Son père espérait qu'il deviendrait un scientifique, mais William a plutôt choisi de se tourner vers la littérature anglaise. En 1934, un an avant la fin de ses études, William publie son premier ouvrage, un livre de poésie intitulé Poèmes, mais le recueil a été largement ignoré par les critiques.
[...] Après une conversation terrifiante avec le Seigneur des mouches, Simon reconnaît le parachutiste comme un symbole de peur et les garçons comme des agents du mal, et court le dire aux autres. Mais Simon n'est pas capable d'expliquer cela correctement aux autres garçons qui le tuent dans une frénésie d'excitation et de peur. Il convient de rappeler que Sa Majesté des Mouches a été écrit au moment de la Guerre froide, une époque durant laquelle la prolifération des armes nucléaires battait son plein dans les deux camps, ce qui conduisit à des moments de panique et de contestation dans le monde. [...]
[...] En 1954, après plus de vingt refus, Golding publie enfin son premier roman, le plus connu, Sa Majesté des Mouches. Débordant de symbolisme, le livre a donné le ton aux travaux futurs de Golding, dans lesquels il a continué à examiner la lutte interne de l'homme entre le bien et le mal. Les principaux thèmes du roman sont le mal, l'enfance et la civilisation humaine du XXe siècle. Depuis sa publication, le roman a été largement considéré comme un classique, en 1963, un an après la retraite de Golding, Peter Brook a fait une adaptation cinématographique du roman. [...]
[...] Contrairement à la pensée des humanistes de la Renaissance et celle des Lumières qui pensent que l'homme est fondamentalement bon, la vision de Golding sur la nature humaine est pessimiste. Le fait que les personnages soient de jeunes garçons suggère que le mal est inhérent même aux petits enfants. Jack, par exemple, est initialement passionné de règles, de bon sens et de civilité, mais devient vite obsédé par la chasse, la violence et un retour à « l'état animal ». Le désir de Jack de contrôler et d'assujettir s'avère plus puissant que son désir d'empathie, d'intellect et de civilisation. [...]
[...] Construire une civilisation est vain. Ralph et Porcinet croient que la structure, les règles et le maintien d'un feu de signalisation sont les plus grandes priorités, tandis que Jack pense que la chasse, la violence et le plaisir devraient prévaloir sur la sécurité, la protection et la planification pour l'avenir. Alors qu'au départ, les garçons, y compris Jack, acceptent de respecter les règles de Ralph et la prise de décision démocratique, le processus lent et réfléchi de construction d'une société ordonnée se révèle trop difficile pour de nombreux garçons. [...]
[...] Sa Majesté des Mouches – William Golding (1954) I. Biographie de William Golding William Golding est né le 19 septembre 1911 à Saint Columb Minor, Cornwall, en Angleterre. Sa mère, Mildred, était une suffragette active qui se battait pour le droit de vote des femmes et son père, Alex, était maître d'école. William a fait ses études au Brasenose College de l'Université d'Oxford. Son père espérait qu'il deviendrait un scientifique, mais William a plutôt choisi de se tourner vers la littérature anglaise. [...]
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