Pélléas et Mélisande est un drame en prose qui a été écrit par le belge Maurice Maeterlinck (1862-1949).
Il se compose de cinq actes. La pièce a été publiée en 1892 à Bruxelles chez Lacomblez. Elle a ensuite été jouée au théâtre des Bouffes-Parisiens le 16 mai 1893 (...)
[...] Golaud aime la chasse et c'est de cette manière qu'il rencontre Mélisande. Toutefois, il n'était pas destiné à devenir l'époux de Mélisande, ignorant comment on s'adresse aux fées. Il aurait dû épouser Ursule. Il incarne le mari jaloux, l'espion ou encore la fatalité et la mort. D. Arkël Il est le roi d'Allemonde, le grand-père de Pelléas et Golaud. Son prénom vient du grec archaïos ce qui signifie l'ancêtre, l'ancien IV. Axes d'analyse de l'oeuvre A. Un conte mélusinien Le début de la pièce s'apparente au commencement de tout conte mélusinien : Golaud, à la poursuite d'un cerf qu'il croit avoir blessé, s'égare dans la forêt. [...]
[...] Celui-ci se prend pour un chevalier mélusinien et pense qu'il pourra sauver sa famille. Or, Golaud n'est pas le bon ; Mélisande a attiré à elle le seul qui est sorti du château. Le véritable chevalier capable d'apporter la prospérité au clan n'était autre que Pelléas. Toutefois, l'arrivée de Mélisande est, d'une certaine manière, positive. S'il ne s'agit pas d'un garçon, elle met quand même au monde une petite fille. Quant à l'amélioration de la condition familiale, il semble qu'il y ait une amélioration de l'état du père de Pelléas, une diminution de la pauvreté populaire et plus de lumière. [...]
[...] La belle princesse est blessée. Cependant, selon le médecin ce n'est pas de cette petite blessure qu'elle se meurt Il rassure Golaud en lui disant que ce n'est pas lui qui l'a tuée : Elle ne pouvait pas vivre Elle est née sans raison pour mourir ; et elle meurt sans raison Et puis il n'est pas dit que nous ne la sauverons pas Mélisande s'éveille. Golaud est pris de remord et supplie sa femme de le pardonner, ce qu'elle fait immédiatement. [...]
[...] On appelle cette fontaine, la fontaine des aveugles Mélisande y laisse malencontreusement tomber l'anneau d'or que lui a offert Golaud. Pelléas lui conseille de dire la vérité à son mari. Ils rentent ensuite au château. La jeune fille apprend que Golaud a eu un accident de cheval dans la forêt. Elle court à son chevet. Toutefois, son état n'est pas alarmant. Mélisande déclare à son époux qu'elle n'est point heureuse en ce lieu. Elle se sent mal mais ne peut expliquer la raison de son état. En tout cas, elle pense qu'elle va mourir si on la laisse là. [...]
[...] Ils l'explorent ensemble et tombent sur trois pauvres endormis. Ils partent aussitôt pour ne pas les éveiller. Pelléas apprend par la suite que son ami Marcellus est mort. Il souhaite aller voir son ami mais le roi Arkël le convainc d'attendre encore quelques semaines. Acte III Le départ de Pelléas est pour demain. Ce dernier va voir Mélisande pour l'embrasser. Arrivé à sa fenêtre, il contemple la belle jeune fille peignant ses cheveux dénoués. Il s'exclame : Oh ! Mélisande ! [...]
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