Madame de Bovary, Flaubert, bouleversement d'Emma, tragique de son existence, basculement dans la folie, tentation du suicide
Madame de Bovary raconte le destin tragique d'Emma, victime de ses illusions, du décalage entre ses rêves et la réalité. Ce décalage pousse Emma à tromper son mari et à se suicider. Peinture d'un milieu social : la petite bourgeoisie de province présentée comme banale, ennuyeuse et stupide.
[...] Bouleversement du monde qui semble répondre au souhait d'Emma (l.30) que la terre croula. La folie d'Emma se traduit aussi par la confusion de ses idées (l.26) et par ses hallucinations (l.26-27). La tentation du suicide Cette tentation est d'abord exprimée comme une décision consciente (l.30). Mais à partir de la l.33, on observe une perte de conscience d'Emma exprimée par la tête creuse (l.37). Disparition de la distinction entre le monde intérieur et extérieur. Cette disparition correspond à la condition physique d'Emma (l.36). Image de liberté, de légèreté et d'apaisement. [...]
[...] Fin du roman : Suicide d'Emma atroce. [...]
[...] Le suicide semble ici décidé par les éléments : Emma est passive. Elle n'est plus sujette aux verbes d'action contrairement aux rayons lumineux, au sol et au plancher. La l.37 montre la passivité d'Emma. Le suicide est montré ici comme un laissé-allé, un soulagement et une angoisse. Paroxysme de la folie d'Emma (l.38). II/ Le jeu des points de vue Un point de vue dominant Le rôle du point de vue interne est de faire partager au lecteur l'intensité de cette scène telle qu'elle est vécu par Emma. [...]
[...] 3ème étape : ellipse sur le moment de la lecture de la lettre. L'ellipse montre la rapidité et l'intensité du coup d'œil sur la lettre : la réaction d'Emma est immédiate. Mise en valeur de cette étape capitale : Emma prend conscience de la rupture. 4ème étape : la fuite à l'abri des regards mais aussi comme pour fuir la réalité exprimée dans la lettre. La rapidité de la fuite est exprimée par l'image de l'incendie qui traduit la panique («épouvantée l.10). [...]
[...] La 1ère description du paysage (l.21) renvoi à une atmosphère de rêve : vide, immensité, immobilité où se détachent des détails surprenants les cailloux scintillaient l.22 ; La personnification des girouettes avec se tenaient l.23) comme des présences silencieuses et immobiles. Le ronflement strident (l.23) qui introduit une atmosphère angoissante, une atmosphère de cauchemar . 2ème description (l.33-38) : reprise des éléments mais leur étrangeté s'est accentuée. Confusion entre mouvement et immobilité (le sol est oscillant, l.34), entre l'horizontalité et la verticalité, entre le haut et le bas le rayon lumineux qui montait d'en bas l.33). Atmosphère de cauchemar renforcé par la personnification du ronflement du tour (l.38) comme une voix furieuse. [...]
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