Toute cette histoire se déroule sous l'influence des Lumières, comme nous pouvons le lire page 261 « […] je m'étonne que, de nos jours, en un siècle de lumières […] ».
L'histoire se déroule tout d'abord dans un collège de Rouen, dans une classe de 5e où nous assistons à l'arrivée d'un « nouveau » (comme écrit page 12), Charles Bovary, un « gars de la campagne » (tel que nous pouvons le lire page 11). Au deuxième chapitre, une ellipse nous amène plusieurs années plus tard, à Tostes, lorsque Charles Bovary fils, officier de santé, est appelé d'urgence pour « remettre une jambe cassée » (page 23) aux Bertaux, où il rencontre Emma Rouault, la fille du malade et « il ne chercha point à se demander pourquoi il venait aux Bertaux avec plaisir » (page 28). Mais il était à l'époque marié à Héloïse, une femme hypocondriaque et tyrannique qui l'obligea à cesser d'aller lui rendre visite. Celle-ci décéda brusquement huit jours après s'être disputée avec son mari.
[...] Charles et Emma Bovary sont les deux personnages principaux de l'histoire. L'heureux est un personnage opposant puisque celui-ci, bien qu'ayant prêté de l'argent aux Bovary au début de l'histoire, s'acharne sur eux en leur réclamant une grosse somme à la fin et cela va leur causer beaucoup de chagrin et de tord. Rodolphe peut être un personnage opposant puisqu'il cause, presque directement, la mort d'Emma, désespérée. Mais Léon et Rodolphe sont, à mon sens, des adjuvants à l'histoire puisqu'ils aident Emma à tenir bon lors de son mariage qui l'ennuie tant. [...]
[...] Mais nous pouvons aussi nous interroger sur les éventuelles illusions que nous pouvons nous être faites. Est-ce que mes projets se réaliseront tels que je les ai pensés ? Ma vie future sera-t- elle celle dont je rêve aujourd'hui ? Nous avons donc pu voir à travers Madame Bovary que le thème de l'influence des lectures est présent, mais aussi, à la lecture de ce livre justement, que l'influence est réelle puisque ce livre nous fait réfléchir à certaines questions. [...]
[...] Avant de regagner Yonville, celle-ci participe à une longue conversation suggestive avec Léon (Léon à Emma : Vous étiez, dans ce temps-là, pour moi, je ne sais quelle force incompréhensible qui captivait ma vie. page 281) mais celle le repousse (Emma à Léon : Non, mon ami, répondit-elle. Je suis trop vieille Vous êtes trop jeune , oubliez-moi ! page 283). Dès son retour à Yonville, M. et Mme Homais annoncent à Emma la mort de son beau-père. Les funérailles s'en suivent et Emma prétexte à un séjour de trois jours pour rendre visite à Léon. [...]
[...] Gustave Flaubert Médaille à l'effigie de Flaubert Gustave Flaubert Madame Bovary, transposition cinématographique de 1991 de Claude Chabrol du livre éponyme de Gustave Flaubert. [...]
[...] Et, lors des Comices du village, s'arrange pour être seule avec elle. Les rendez- vous des amants deviennent alors réguliers, voire quotidiens. C'est alors que Charles décide d'opérer Hippolyte, le garçon d'écurie du Lion d'Or, d'un pied bot, mais, bien que l'opération réussisse, la jambe d'Hippolyte, par la suite gagnée par la gangrène, doit être amputée. Mme Bovary est très déçue et humiliée des compétences de son mari et se réfugie auprès de Rodolphe pour qui sa passion ne fait que croître. [...]
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