Ma Jian, "Nouilles Chinoises"

Résumé du document

Ma Jian est un romancier, journaliste et photographe d'origine chinoise. Il est né le 18 août 1853 à Qingdao dans la province du Shandong. En Chine, il était journaliste au service de la propagande des syndicats chinois. Pourtant, il ne faut pas se fier aux apparences : Ma Jian ne se met au service du gouvernement chinois que pour mieux les critiquer : il critique ainsi son pays en proie à la terreur en publiant La mendiante Shigalze où il dénonce l'occupation chinoise au Tibet dans les années 50 (...)

Extraits

[...] Les gens des alentours commencent à les connaître. Malgré de nombreuses tentatives, le père de l'enfant ne parviendra cependant jamais à l'abandonner. Le chien insouciant ou le témoin : L'auteur nous présente ici un chien exceptionnel doué de la faculté de parler. C'est le chien du peintre. Le chien mort, enlevé de sa terrasse pour être empaillé et exposé au musée, le peintre relate sa relation avec ce chien mystérieux. C'est un chien à trois pattes, que le peintre à recueilli quelques années auparavant. [...]

[...] Malheureusement le deuxième enfant est encore une fille : il n'a aucune possibilité d'avoir un troisième enfant. On lui explique que la seule façon pour lui d'avoir un troisième enfant c'est que l'un de ses enfants disparaissent : soutenu par sa femme il décide d'abandonner sa fille handicapée. Il essaie plusieurs fois, en vain. A chaque tentative, il lui fait avaler un somnifère, et l'emmène quelques part pour l'abandonner. Il fait cependant attention de toujours la laisser à proximité d'un village pour qu'on puisse la recueillir. [...]

[...] Sommaire : 1. Biographie, bibliographie et filmographie de l'auteur 2. Résumé 3. Circonstances d'écriture de Nouilles Nouilles chinoises, Chinoises 4. Morceaux choisis Ma Jian Bibliographie 1. Biographie de l'auteur Ma Jian est un romancier, journaliste et photographe d'origine chinoise. Il est né le 18 août 1853 à Qingdao dans la province du Shandong. En Chine, il était journaliste au service de la propagande des syndicats chinois. [...]

[...] Elle prend de plus en plus de somnifères : sa famille doit l'emmener à l'hôpital. Son traitement la rend folle : elle se met à courir nue dans la rue. Déshonorée, sa famille doit déménager. Elle s'exile à la campagne où elle épouse un paysan qui finira par apprendre son passé et se mettra à la battre L'abandonneur ou l'abandonné : Ce chapitre évoque le terrible dilemme et les conséquences désastreuses de la politique de l'enfant unique. On parle ici d'un homme qui engendre une fille. [...]

[...] C'est la mère de celle-ci qui lui a demandé de le faire afin de la dissuader de continuer sa relation avec l'écrivain professionnel Il vit dans l'ancien appentis de l'entrepreneur du crématorium où il rêvasse toute la journée. C'est un grand romantique prêt à tomber amoureux des femmes pour lesquelles il écrit. Depuis le lancement de la politique d'ouverture, sa prose est plus libre, il peut employer des expressions obscènes comme lèvres douces amour ou encore mélancolie qui n'étaient pas autorisées à l'époque de Mao. [...]