La fable 13 de la Fontaine intitulée « Les Loups et les Brebis » est extraite du Livre III. Il s'agit d'un apologue, genre qui existait déjà depuis l'antiquité grecque et qui portera sa forme la plus aboutie sous le fabuliste Jean de La Fontaine. En effet, il s'agit d'un court récit allégorique, livrant une leçon de morale à la fin. Par leur forme spontanément attirante, ces fables traverseront les âges. Ce texte se présente comme un apologue percutant par son dynamisme, sa spontanéité et l'ensemble des procédés mis en œuvre afin de plaire au lecteur. Il livre à la fois, un apologue plaisant, mais aussi très efficace, lequel véhicule une morale instructive qui invite le lecteur à réfléchir
[...] Après mille ans Au bout de quelque temps cela fut sitôt fait ( Tous les temps du récit sont présents dans cette fable. Le passé simple donne plus de vie au texte, et l'imparfait itératif décrit l'arrière-plan. Cependant, bien que ce court texte se présente sous la forme d'un récit, il s'agit aussi d'un texte poétique qui permet de donner plus de force au récit en le rendant plus agréable à lire, par une esthétique remarquable. Le lecteur s'y plonge ainsi plus facilement. [...]
[...] Ainsi, s'il séduit le lecteur, c'est afin de l'instruire, en lui donnant une leçon, ultérieurement. II) Un apologue efficace Par le côté plaisant qu'endosse le texte, l'apologue en devient efficace car la fonction didactique et argumentative du texte pénètre mieux le lecteur. Un récit allégorique Par sa forme allégorique, le texte est facile à comprendre, et le message qu'il véhicule est alors plus abordable. Il s'ancre plus facilement dans la mémoire. De plus, par cette même forme allégorique, l'apologue reste compréhensible à toutes les époques. [...]
[...] Le solennel, le sacré est tourné au ridicule. Messieurs les Bergers parodie le style cérémonieux de la diplomatie, en contraste avec l'humble condition des personnages. ( Cela fut sitôt fait qu'à peine ils le sentirent Ce vers est ironique puisqu'il montre que les loups sont de parfaits assassins ! ( Tout fut mis en morceaux : formule crue qui participe à la dimension ironique du texte. Ainsi, pour transmettre la morale correctement au lecteur, La Fontaine donne une dimension ironique au texte afin qu'il la comprenne et l'assimile plus facilement. [...]
[...] Le lecteur est apitoyé par le sort des agneaux les plus gras A plus forte raison, les loups sont assimilés dans l'esprit humain à des animaux féroces, tandis que les brebis représentent la naïveté, l'enfance, l'innocence et la douceur. C'est une manière très adroite d'insister sur la dimension argumentative du texte. La morale L'apologue est plus facile à retenir qu'un développement abstrait, et par conséquent, la leçon qui y est attachée reste présente à l'esprit. Elle est simple à comprendre, courte, et illustre bien le texte. Voilà pourquoi l'apologue est efficace. [...]
[...] Les Loups et les Brebis, Jean de La Fontaine La fable 13 de la Fontaine intitulée Les Loups et les Brebis est extraite du Livre III. Il s'agit d'un apologue, genre qui existait déjà depuis l'antiquité grecque et qui portera sa forme la plus aboutie sous le fabuliste Jean de La Fontaine. En effet, il s'agit d'un court récit allégorique, livrant une leçon de morale à la fin. Par leur forme spontanément attirante, ces fables traverseront les âges. Ce texte se présente comme un apologue percutant par son dynamisme, sa spontanéité et l'ensemble des procédés mis en œuvre afin de plaire au lecteur. [...]
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