Le voyage est le thème fondateur du l'œuvre. A travers toutes ses errances, Bardamu apprend le dégoût du monde, et surtout la cruauté et les bassesses humaines. Le récit est dans sa totalité particulièrement pessimiste. Céline développe dans un premier temps le problème de la guerre. Par l'intermédiaire du personnage principal (ce que l'on peut supposer au vu du passé militaire de Céline), il exprime son incompréhension face à cette cruauté entre des individus qui n'ont personnellement rien à se reprocher.
[...] Le prénom Ferdinand est lui-même assez explicite. Ce n'est pas une œuvre autobiographique, mais Voyage au bout de la nuit est fortement marqué par la vie de l'auteur, par ses idées et son pessimisme (due en partie au contexte historique de la première guerre mondial et au contexte économique et sociologique –conditions de vie, pauvreté, inégalités Les nombreuses réflexions et interrogations intégrées au récit illustrent la présence de l'auteur. Techniques romanesques plein de style que je suis ! que oui ! [...]
[...] Cette diction se caractérise pas une structure syntaxique brisée, une accumulation d'interjections, de tournures raccourcies, une abondance d'allitérations, d'assonances, d'onomatopées La performance littéraire de Céline aboutit à une révolution esthétique, par l'utilisation de toutes les ressources rythmiques de la phrase, l'association de tous les registres de langue. La stylistique en est particulièrement musicale, je demeure toujours dans mes pénibles livres à un tout petit poil de la musique, ce sont pour ainsi dire des opéras sans musiques écrit Céline. La rupture avec le style académique est très nette, et la langue connaît une rare richesse. [...]
[...] Céline développe dans un premier temps le problème de la guerre. Par l'intermédiaire du personnage principal (ce que l'on peut supposer au vues du passé militaire de Céline), il exprime son incompréhension face à cette cruauté entre des individus qui n'ont personnellement rien à se reprocher. Dès lors ma frousse devint panique. Avec des êtres semblables, cette imbécillité infernale pouvait continuer indéfiniment Pourquoi s'arrêteraient-ils ? Jamais je n'avais senti plus implacable la sentence des hommes et des choses. Pour sortir d'une telle situation, l'homme ne peut que compter sur sa lâcheté. [...]
[...] On reprochait à Céline sa hargne contre le genre humain. La totalité du récit peut se baser dessus. L'homme se déprave, dans le sexe et dans l'alcool, peut-être pour oublier sa condition, mais peut-être est-ce encore un signe de sa mauvaise nature. A force d'être poussé comme ça dans la nuit, on doit finir tout de même par aboutir quelque part, que je me disais. la coquinerie, après tout, c'est comme le poivre dans une bonne sauce, c'est indispensable et ça lie. [...]
[...] Il s'éprend d'amour pour elle mais Ferdinand la répugne. Branledore, avec qui Bardamu est interné, tient des discours patriotiques exemplaires, et les pensionnaires l'imitent pour s'attirer des faveurs. Alors qu'il espérait soutirer un peu d'argent chez une veuve, Ferdinand retrouve Robinson chez cette même dame, qui c'est suicidé dans la nuit. Une fois réformé, Bardamu pars pour l'Afrique. Il est embauché par une compagnie coloniale à Fort-Gono. Le voyage se déroule mal, Ferdinand est le bouc émissaire du bateau et échappe par la ruse à l'équipage. [...]
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