D'emblée, Céline nous raconte la voracité du monde qui l'entoure. Il est assailli de demandes d'interviews et sur des sujets divers. Il les envoie systématiquement aux pelotes !... Il est là, à Meudon, après son séjour au Danemark et après son procès en France. Il a la France des biens-pensants et des grands intellectuels aux trousses. Il voudrait avoir la paix, mais c'est loin d'être le cas. Des articles de presse qui parlent de lui sortent régulièrement et « on » voudrait son avis dessus. Céline lâche aussi sa bile contre ceux qui l'ont attaqué comme Barjavel, Cousteau, Sartre, Vaillant, etc Il n'en manque pas ! (...)
[...] Quant aux incessants bombardements, Louis-Ferdinand nous raconte cela presque mieux que le meilleur des grands films américains sur le sujet. On a même le son ! Enfin, les Céline finiront par arriver au Danemark sains et saufs, mais, pour Louis-Ferdinand, cela sera pour y faire un tours en prison puis y vivre quelques années d'exil Le contexte Ici, il y a beaucoup à dire ! N'oublions pas que tous les livres de Céline ont toujours un côté autobiographique, même s'il transforme très fortement les réalités et les responsabilités. [...]
[...] Résumé 2. Contexte 3. Idées 4. Style Travail 1. Résumé Il est terriblement difficile, si pas impossible, de faire un résumé tout à fait complet de ce livre. Comme bien souvent chez Céline, il a quelques idées principales et, pour le reste, il nous transmet un paquet d'idées qui lui viennent au fil de la plume qui court sur le papier. Il est le roi de la diversion notre Louis-Ferdinand ! D'emblée, Céline nous raconte la voracité du monde qui l'entoure. [...]
[...] Il a la France des biens-pensants et des grands intellectuels aux trousses. Il voudrait avoir la paix, mais c'est loin d'être le cas. Des articles de presse qui parlent de lui sortent régulièrement et on voudrait son avis dessus. Céline lâche aussi sa bile contre ceux qui l'ont attaqué comme Barjavel, Cousteau, Sartre, Vaillant, etc Il n'en manque pas ! Puis, il se débat contre son éditeur, Gaston Gallimard et la NRF. A l'entendre, Gaston serait plus pingre qu'Harpagon et il est question de droits sur des éditions de poches, mais aussi d'une parution dans la collection de la Pléiade. [...]
[...] Il vivra à Meudon, retiré du monde, et écrira encore plusieurs livres dont sa trilogie allemande avec Nord D'un château l'autre et Rigodon Pour la petite histoire, il termine Rigodon le premier juillet 1961 et meurt le soir même Les idées Comme je l'ai déjà dit, Céline ne peut pas être considéré comme un auteur à idées, même s'il en a. Il avait coutume de dire Le style, pas les idées car il considérait que tout avait déjà été dit au fil des siècles et des œuvres. Ce qui comptait pour lui c'était le style, qui, lui, pouvait apporter quelque chose de neuf. D'autre part, il considérait que, quand on a le style, les idées viennent toutes seules. Il n'empêche que ses livres contiennent des paquets d'idées apparaissant au fil des lignes et quelques obsessions malheureuses. [...]
[...] L'émotion, voilà un mot essentiel pour parler de l'œuvre de Céline. A la phrase célèbre Au commencement était le verbe il répond Au commencement était l'émotion Voilà son vrai but, rendre l'émotion dans le langage écrit et il y a réussi à merveille ! Les vrais puristes de la langue française sont nombreux à ne pas l'aimer, à le considérer comme illisible. Bien sûr, ce n'est pas Montherlant, Gide ou Yourcenar, mais aux yeux de beaucoup il est tout aussi grand. [...]
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