Ce livre, qui traite d'un sujet actuel et crucial pour l'avenir mondial, nous permet tout d'abord de distinguer les différentes formes de capitalismes. En effet, ce modèle est sorti vainqueur de la Guerre froide mais n'est pas singulier. Le noyau dur du capitalisme est la propriété privée des moyens de production, la coordination par les marchés et le respect des droits de propriété.
Au-delà on distingue différentes formes : l'économie sociale de marché (Europe occidentale) ; le libéralisme anglo-saxon ; le capitalisme familial ; le capitalisme s'étant imposé en Chine et en Russie ainsi que les nouvelles formes de capitalismes (...)
[...] La globalisation financière n'a par exemple pas fait disparaître la diversité des systèmes financiers nationaux, des particularités de l'épargne. On distingue encore la localisation (répartition géographique) et l'ancrage, marque de l'identité d'une entreprise. De plus, les entreprises ont chacune une culture liée à leur nationalité. Seul l'Europe semble pouvoir apporté une évolution à cela, en effet même si les entreprises européennes possèdent encore la nationalité de leur pays respectif, les entreprises ayant pour territoire respectif l'Europe pourraient être de plus en plus nombreuses. [...]
[...] Le meilleur des mondes possibles : Selon Andrei Shleifer, le capitalisme est la source de tout les progrès et à permis la plus forte croissance économique que l'humanité n'avait jamais connue auparavant, celle des 25 dernières années. Les seuls pays restant en marge et restant très pauvres sont pour lui ceux n'ayant pas adhéré au capitalisme (Afrique et Amérique latine). Il espère une croissance aussi forte pour le futur si le monde reste en paix. Il évoque un seul capitalisme, pour lui tout les pays tendent petits à petits vers le capitalisme anglo-saxon. Le modèle américain sur une mauvaise pente : Peter Hall pense qu'il faut différencier différents types de capitalismes. [...]
[...] La fin du communisme, l'affaiblissement du capitalisme d'Europe continentale, d'état, les exigences de rentabilité élevée du capital Ce modèle s'est donc développé notamment au Japon cependant la crise des années 90 à marqué un coup d'arrêt à l'expansion du capitalisme anglo-saxon dans ce pays et la symbiose entre le secteur financier et les entreprises s'y est effritée. Le même phénomène se produit en Allemagne. Les obstacles à la victoire du capitalisme anglo-saxon : Le capitalisme d'état a le vent en poupe. [...]
[...] Notamment au niveau de l'ONU, un conseil économique sur le modèle du conseil de sécurité serait une bonne chose. Par ailleurs, l'extension des G8 à des G13, G15 ou encore G20 serait une bonne chose (cela s'est réalisé depuis la rédaction de ce livre puisque le G20 à lieu en avril 2009). L'Europe à bien entendu son rôle à jouer, mais il faudra avant tout qu'elle développe sa propre gouvernance économique et politique. [...]
[...] La nationalité des entreprises et la crainte de la perte des champions nationaux et la gouvernance des entreprises notamment. Le but est donc d'éviter les conflits entre les différents modèles sociaux et arriver à la coexistence pacifique. Différentes possibilités sont proposées ici : confier la mise en œuvre des préférences nationales à des instances sociales extérieures aux entreprises ; européaniser les règles du capitalisme globale, ceci peut paraître ambitieux mais l'Europe en à la force, elle doit discuter des règles du capitalisme global avec ses partenaires ; les acteurs privés pourraient également avoir un poids considérable. [...]
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