Poèmes antiques est un recueil de poèmes publié en 1852 à Paris par Charles Leconte, plus connu sous le nom de Leconte de Lisle.
Certains poèmes avaient déjà été publiés de manière indépendante dans la revue la Phalange (...)
[...] Bien que les thèmes mythologiques soient emprunts de pittoresque, la démarche du conte de Lisle se veut d'abord scientifique. Et cette ambition est énoncée dès la préface de l'ouvrage : L'art et la science doivent tendre à s'unir étroitement, si ce n'est à se confondre Et c'est via un long travail documentaire que notre auteur s'obstinera à faire revivre, au travers de ses poèmes, tout ce qui constitue la vie intime, ( tout ce qui constitue la raison d'être, de croire, de penser, d'agir, des races anciennes Un travail formel Chef de file du mouvement parnassien, Leconte de Lisle est avant tout un amoureux de la langue, de ses richesses et de ses ressources infinies. [...]
[...] Peuvent être présentés dans cette section les six premiers poèmes qui président à l'ouverture du recueil : Sûrya , Prière véridique pour les morts, Bhagavat, l'Arc de çiva, çunacépa, la Vision de brahma. Seconde subdivision Cette seconde section, qui est la plus importante du recueil, compte quinze poèmes. Ils se concentrent sur des thématiques issues de la mythologie grecque. L'auteur évoque d'abord, sur un ton soit narratif soit descriptif, les épisodes prestigieux qui jalonnent cette mythologie : l'Enfance d'Hèraklès, la Mort de Penthée, Hèraklès au taureau, Khiron ; Pan, le Réveil d'Hélios, la Source. [...]
[...] Poèmes antiques Leconte de Lisle Sommaire I-.Structure du recueil II-. Axes de lecture Un travail formel Une poésie érudite et scientifique Introduction Poèmes antiques est un recueil de poèmes publié en 1852 à Paris par Charles Leconte, plus connu sous le nom de Leconte de Lisle. Certains poèmes avaient déjà été publiés de manière indépendante dans la revue la Phalange. Cette œuvre constitue le premier volet d'une trilogie, avec les recueils Poèmes barbares (publié en 1862) et Poèmes tragiques (1884). [...]
[...] On retrouve cette variante dans les pièces suivantes : Thyoné, Glaucé, la Robe de Centaure, Klytie, Vénus de Milo, Hèralès solaire. Troisième subdivision Cette ultime partie de l'ouvrage regroupe des poèmes hétéroclites. Nous pouvons tout de même y déceler à nouveau trois tendances Le premier regroupement renferme trois poésies diverses : Juin, Midi, Noix. Le second livre six chansons écossaises : Jane, Nanny, Nell, la Fille aux cheveux de lin, Annie, la Chanson du rouet. Enfin, l'œuvre s'achève sur un dernier poème résonnant comme un appel à la mort : Dies irae. [...]
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