- La Marquise s'énerve contre Valmont car il doit voir Danceny le lendemain pour recueillir ses confidences et n'a pas pris soin de la revoir avant. Ainsi, elle raconte comment elle s'est trouvée obligée de cajoler les vieilles femmes pour s'excuser de son retard, dû uniquement à Valmont, parce que les « veilles femmes (...) font la réputation des jeunes » (...)
[...] Fin parleur, il maîtrise aussi le langage à double sens comme le prouvent ses flatteries à l'encontre de la Maréchale et Merteuil ne peut dissimuler sa surprise. - Le lundi suivant, elle se rend aux Français pour partager la loge de Prévan, aimable cajoleur et invite la Maréchale et le séducteur à dîner chez elle. Elle prend soin de feindre la gêne alors qu'il lui prend la main et d'être perdue dans ses pensées . elle lit alors dans ses yeux le triomphe de la dominer. [...]
[...] cette lettre est remarquable par son style, la Marquise prenant soin de redoubler l'intensité dramatique par le suspens et ses lamentations, racontant une version édulcorée du piège tendu à Prévan, où Merteuil est horrifiée de la conduite de cet homme qu'elle connaît à peine et qui même en prison actuellement, terni son image. Écrire à Madame de Volanges n'est pas innocent : elle confirme son image de femme vertueuse auprès de la mère de Cécile et réitère son amitié pour mieux débaucher sa jeune fille. Résumé général de la Seconde partie : Cette seconde partie permet donc d'enrichir essentiellement la psychologie des personnages. [...]
[...] Danceny encore, ne peux plus reparaître chez Madame de Volanges car il a trompé la vigilance d'une mère et n'a pas respecté les convenances : Cécile va épouser un autre homme. Cette seconde partie apparaît donc comme un tournant important dans ce roman : le piège se referme sur Cécile alors qu'elle offre l'accès de sa chambre au libertin et la Présidente, quant à elle, s'éprend sans même encore le réaliser clairement, de Valmont. La Marquise est la figure forte de ce passage, triomphant des hommes et des obstacles. [...]
[...] Lettre LVIII (Le Vicomte de Valmont à la Présidente de Tourvel) p 150 - Cette lettre argumentative permet à Valmont de prouver une nouvelle fois la ferveur de ses sentiments à la Présidente, entre affliction de ne pas être aimé en retour et soumission complète à sa dame : pour la contenter, il avait accepté le sacrifice de quitter le château de sa tante Rosemonde en échange de la promesse de pouvoir lui écrire. Il répond aux reproches de la jeune femme : il ne lui écrit pas trop fréquemment puisque pensant constamment à elle, il s'est limité à deux missives . comment pourrait-il taire un amour aussi dévorant ? Il est intéressant de voir que le libertin garde cette froideur calculatrice dans son écriture que la Marquise critiquait : bien qu'il se réclame de sentiments spontanés, chacun de ses arguments est rythmé par un organisateur argumentatif. [...]
[...] Les inséparables étaient trois femmes de qualités, très liées et que rien ne semblaient séparer ou être cause de conflit entre elles, mêmes pas l'Amour. Le Monde s'en étonne (et cette anecdote est donc intéressante à réinvestir si vous avez à réfléchir sur la société dans les Liaisons Dangereuses par exemple) et médit ses trois femmes qui partagent sans doute leurs amants comme le reste de leur biens ou alors n'ont pas de sentiments pour eux, qui font seulement partis du décor et s'adonnent en réalité à des amour saphiques. [...]
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