Le vicomte de Valmont, aristocrate débauché, de séjour au château de sa tante, Mme de Rosemonde, reçoit une lettre de la marquise de Merteuil qui lui demande de corrompre avant son mariage Cécile de Volanges, promise au comte de Gercourt. Elle ne supporte pas d'avoir été délaissée par ce dernier et souhaite ardemment se venger.
Valmont refuse la proposition de sa complice, aspirant à d'autres desseins. Il souhaite séduire une femme mariée connue pour sa vertu et sa dévotion, la Présidente de Tourvel, qui justement séjourne, en même temps que lui, au château de Mme de Rosemonde (...)
[...] Faisant l'aumône en se sachant suivi par le domestique de Mme de Tourvel, Valmont tire profit de la situation : ostensiblement, il affiche une générosité feinte en s'empressant d'acquitter les dettes de pauvres gens et leur donne même une somme d'argent assez considérable. Comme espéré, la Présidente est vivement émue par cette bienveillance et fait part de cette action à son amie, Mme de Volanges, laquelle lucide sur Valmont, prend en compte ce qui lui est dit : la réputation de Valmont est restaurée et il profite de cette opportunité pour se déclarer, en vain. Il est éconduit et leur correspondance est interrompue. [...]
[...] Accablée par cette trahison, elle refuse de le revoir . Valmont, réellement épris d'elle, parvient à s'innocenter. Les amants vivent alors un vrai bonheur, dans lequel tous deux s'épanouissent. Lorsque Valmont réclame sa récompense à Mme de Merteuil, celle-ci se dérobe. Piquée par la jalousie, elle rédige elle-même la lettre de rupture et le contraint à l'envoyer à Mme de Tourvel. Le coup porté par les deux libertins à la dévote est fatal. Triomphante, la marquise raille son complice. En le mettant à l'épreuve, elle a su mesurer son pouvoir, son ascendant sur lui et se grise en le ravalant au rang de simple objet sexuel. [...]
[...] Pendant ce temps, Mme de Tourvel, qui s'est éprise de Valmont, refuse de le voir. Néanmoins, le hasard les amène à se rencontrer : avant qu'elle ne parvienne à s'échapper dans ses appartements, Valmont parvient à pénétrer dans sa chambre. Mais, elle résiste aux assiduités amoureuses du vicomte. Convaincu de sa prochaine victoire, il en fait part à Mme de Merteuil. Mais son triomphe est de bien courte durée : le lendemain, il découvre que sa proie a quitté le château. [...]
[...] Là, il réussit à obtenir la confiance de la jeune protégée et parvient à subtiliser les clés de sa chambre. La correspondance entre Valmont et Mme de Tourvel se poursuit. L'intrigant lui avoue avoir découvert l'amour grâce à elle. Flattée, elle lui offre son amitié. Ne désirant pas seulement son amitié, Valmont est déçu. TROISIÈME PARTIE : Lettres 88 à 124 Au milieu de la nuit, Valmont pénètre dans la chambre de Cécile et la déflore. Le péché est consommé. [...]
[...] Pendant ce temps, Mme de Merteuil fait dispenser des cours de musique à la jeune Cécile, sortie du couvent des Ursulines pour être mariée (mais elle ignore qui est son fiancé). La jeune femme y rencontre le chevalier Danceny dont elle s'éprend. Confuse par la violence de ses sentiments, elle se confie à Mme de Merteuil. Celle-ci la conseille et excite sa passion. Mais un jour, sans explication, Cécile s'esquive. DEUXIÈME PARTIE : Lettres 51 à 87 Cécile de Volanges est toujours éprise du chevalier Danceny. Mais, sur les conseils d'un ecclésiastique, elle fuit sa troublante présence. Mme de Merteuil ne tarde pas à s'en mêler. [...]
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