Les Liaisons Dangereuses - Choderlos de Laclos (1782) - Le romantisme

Thèmes abordés

Pierre Choderlos de Laclos, Les liaisons dangereuses, révolution de 1789, Romantisme, moeurs de la société, vicomte du Valmont, marquise de Merteuil, Cécile de Volanges, Madame de Tourvel, déshonneur, roman épistolaire

Résumé du document

Les liaisons dangereuses est l'histoire des méfaits du vicomte du Valmont et de la marquise de Merteuil, qui vont profiter de leur habilité et de leur expérience pour mettre à mal la jeunesse et l'inexpérience en ce qui concerne les moeurs de la société, de deux jeunes femmes : Cécile de Volanges et Mme de Tourvel. Mme de Merteuil est une amie proche de Mme de Volanges, la mère de Cécile. Marié à un célèbre juge, jeune et en pleine santé, droite et juste, Mme de Tourvel est une femme pleine de bonté et de générosité. Le vicomte de Valmont, lui, est un célèbre bourgeois, qui cependant ne fait pas honneur à son rang en profitant de toutes les femmes qu'ils croisent sans distinction aucune, en les manipulant par de belles paroles afin de mieux les conquérir puis de s'en séparer. Ainsi, il apporte le désarroi, le déshonneur, et la honte dans toutes les familles par ses actes sans scrupule.

Extraits

[...] Les Liaisons Dangereuses - Choderlos de Laclos (1782) - Le romantisme Présentation de l'œuvre Pierre Choderlos de Laclos est né le 18 octobre 1741 à Amiens et mort le 5 septembre 1803 à Tarente. C'était un officier ayant vécu durant la Révolution Française. Ce n'est pas un écrivain très connu car il est surtout renommé pour son roman Les Liaisons Dangereuses. Il écrit et publiât les Liaisons Dangereuses en 1782. A l'époque, la Révolution Française est dans ses débuts : la monarchie est en difficulté avec une crise économique très importante, des impôts toujours plus élevés ainsi qu'une pauvreté sans cesse plus éminente. [...]

[...] La situation est contraire au livre de Choderlos de Laclos puisqu'ici la femme reste dévouée à son mari malgré les sentiments qu'elle a pour quelqu'un d'autre ce qui rapproche les deux livres par leurs différences. J'ai trouvé ce livre très intéressant et ludique, adapté au jeune âge puisqu'il traite de la confiance envers autrui aujourd'hui, et qu'il est important d'y réfléchir. Tout le monde n'est pas gentil et ce livre nous apprend nombre de choses si on essaye d'aller un peu plus loin comme l'attention qu'il faut avoir envers autrui afin de savoir à tout moment ce que l'on fait et avec qui mais aussi de se méfier de tout le monde même de ceux qui sont proches à nos yeux car les pensées sont insondables et que les intérêts personnels passent toujours avant ceux des autres aujourd'huiS. [...]

[...] Les correspondances nous orientent aussi en ce qui concerne le genre du roman qui est toute de suite établi, à savoir un roman épistolaire. Le dénouement, lui, est une fin morale, puisque Mme de Volanges en se demandant ce qui a pu se passer pour sa fille, comprend qu'il ne faut faire confiance à personne (Lettre CLXXV). Ainsi, cela avertit le lecteur sur le fond caché d'une personne que nous devons connaitre avant de pouvoir la juger en bien ou en mal. [...]

[...] En effet, les thèmes évoqués précédemment, que ce soit la mort, la ruse, ou bien la douleur, nous donnent une idée de la situation des différents protagonistes dans l'histoire. Son dénouement peut également nous laisser perplexe puisque tous les personnages sont dans des situations inspirant la pitié du lecteur. Les champs lexicaux de la souffrance, du désespoir et de l'impuissance sont assez négatifs et les personnages sont réduits à leur sort sans aide extérieure. Ainsi, c'est le registre tragique auquel il convient le mieux d'associer ce récit. [...]

[...] J'en ai encore à vous donner, le lien s'était dénoué jamais il ne s'est brisé. » = Cela montre que les relations entre le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil ne s'étaient jamais arrêtées et c'est ces relations qui ont causé cette tournure des événements. « Cruauté, quel mot a autant de noblesse que celui-là ? = Autre thème essentiel, la confiance, avec les vrais pensées de Mme de Merteuil qu'elle a réussi à cacher afin de manier les avis d'autrui et s'attirer des bienfaits qu'elle ne méritait pas. [...]