Simon Leys, "La mort de Napoléon"

Résumé du document

Simon Leys, grand écrivain belge, s'est fait connaître par de nombreuses oeuvres dans des genres diversifiés. En effet, il est à l'origine de nombreux essais comme les Essais sur la Chine, L'ange et le cachalot ou encore Protée et autres essais. Il s'est également illustré dans la fiction avec le roman qui s'intitule La mort de Napoléon.

À travers cette oeuvre, l'auteur réécrit l'exil de Napoléon sur l'île de Sainte-Hélène. Il nous raconte que l'homme d'armée n'est pas mort sur cette île car il a échangé sa place avec un sosie. Grâce à cette stratégie, Napoléon espère reconquérir le pouvoir. Simon Leys nous relate son périple jusqu'à ce pouvoir qu'il ne regagnera jamais plus. Dès le début de l'oeuvre, la position de Simon Leys à l'égard du mythe de Napoléon semble ambiguë (...)

Extraits

[...] Ibid., p.89. LEYS S., La mort de Napoléon, Lecture d'Agnieszka Pantkowska, Editions Labor, coll. Espace Nord Bruxelles p.69. Ibid., p.71. Ibid., p.73. LEYS S., La mort de Napoléon, Lecture d'Agnieszka Pantkowska, Editions Labor, coll. Espace Nord Bruxelles p.109. Ibid., p.37. LEYS S., La mort de Napoléon, Lecture d'Agnieszka Pantkowska, Editions Labor, coll. Espace Nord Bruxelles p.31. [...]

[...] Il faut d'ailleurs ajouter que ces dernières années, Napoléon avait fort vieilli ; il avait perdu une bonne partie de ses cheveux, et pour garantir son crâne du vent marin, il portait en permanence un bonnet de laine gaiement bariolé que lui avait tricoté sa logeuse à l'île Tristan da Cunha. Ce couvre-chef, confortable mais un peu ridicule, achevait de lui composer une silhouette propre à susciter l'irritation du maître d'équipage. Sa débilité physique le clouait au pont. Sa résistance physique, trop longtemps mise à l'épreuve, céda brusquement. Ses anciennes douleurs d'estomac se réveillèrent et pendant plus de quarante-huit heures il ne put absorber aucune nourriture solide. Une fatigue sans bornes oppressait tous ses membres. Il se sentait vieux, et malade, et seul. [...]

[...] Mythologies Paris p.5. DECHAMPS J., Sur la légende de Napoléon, Champion, coll. Bibliothèque de la revue de littérature comparée Paris p.39. TULARD J., Le mythe de Napoléon, Armand Colin, coll. U2 Mythes Paris p.131. Ibid., p.6. GENGEMBRE G., La légende de Napoléon vue par Hugo, Dumas, Balzac, Stendhal , Pocket Jeunesse, coll. Mythologies Paris p.49. LEYS S., La mort de Napoléon, Lecture d'Agnieszka Pantkowska, Editions Labor, coll. Espace Nord Bruxelles p.12. [...]

[...] 83-84. LEYS S., La mort de Napoléon, Lecture d'Agnieszka Pantkowska, Editions Labor, coll. Espace Nord Bruxelles p.26. GENGEMBRE G., La légende de Napoléon vue par Hugo, Dumas, Balzac, Stendhal , Pocket Jeunesse, coll. Mythologies Paris p.VII. [...]

[...] Dès le début de l'œuvre, la position de Simon Leys à l'égard du mythe de Napoléon semble ambiguë. En effet, on remarque dès la première page une épigraphe de Paul Valéry : C'est pitié de voir une forte tête, comme celle de Napoléon, vouée aux choses insignifiantes, comme sont les empires, les évènements, les tonnerres du canon et de la voix, croire à la gloire, à la postérité, à César,- s'occuper des masses mouvantes et de la surface des peuples Il ne sentait donc pas qu'il s'agit de bien AUTRE CHOSE ? [...]