Homo Habilis (littéralement « Homme Habile ») est une espèce de genre Homo qui vivait il y a approximativement 2,5 à 1,8 millions d'années en Afrique orientale et australe.
Dans "Pourquoi j'ai mangé mon père", Roy Lewis place son roman au milieu d'une tribu de pithécanthropes Homo Habilis du Pléistocène, qui découvre le feu (...)
[...] Enfin, une mauvaise maitrise du progrès apporte des catastrophes, comme le montre le chapitre 17 où toute la plaine brûle à cause du feu d'Edouard. COMMENTAIRES PERSONNELS J'ai beaucoup aimé ce roman, usant de beaucoup de comique de situation, de mots . Le fait de placer son roman en plein milieu d'une tribu d'hommes préhistorique au langage soutenu interpelle, donne du mystère au message que veut faire passer l'auteur. Pour moi il a été très facile à lire, très prenant, je l'ai lu plusieurs fois sans ennui. [...]
[...] On assiste à une élévation du niveau de vie, à une suprématie de la tribu sur les animaux et les autres tribus la maîtrise du feu constitue dans notre économie une véritable révolution . une arme invincible pour la suprématie mondiale (p.137), au respect de celui qui sait. On découvre également quelles sont les contraintes du progrès. Le progrès génère une dépendance, une soif qu'avez vous fait de neuf? (p.66), un orgueil de la suprématie «Savent- ils en faire? Demanda père inquiet . [...]
[...] Le thème principal de Pourquoi j'ai mangé mon père est le progrès, ses bénéfices, ses contraintes. A travers une petite tribu de pithécanthropes qui découvrent le feu, Roy Lewis offre une vue générale sur ce progrès que le monde contemporain recherche à tout prix. On découvre quels évolutions apportent ce progrès dans cette petite tribu, ses origines, les bénéfices et les contraintes. L'évolution est multiple grâce aux progrès. On a d'abord une évolution du physique, par exemple des dents d'herbivore qui se transforme en dents d'omnivore car le feu permet une meilleure chasse et de faire cuire les aliments. [...]
[...] SYNTHESE Dans son roman Pourquoi j'ai mangé mon père, Roy Lewis nous livre une critique transparente de la société. Il oppose les progressistes aux conservateurs, il fait de nombreuses fois référence à des évènements historiques, et enfin il calque la structure de la tribu d'Edouard au modèle de la société en 1960. En Vania et Edouard, l'oncle et le père du narrateur, Roy Lewis fait s'affronter deux parties politiques Ils étaient tous deux d'honnêtes pithécanthropes; ils vivaient strictement en accord avec leurs croyances. [...]
[...] L'évolution est à ce prix dit Edouard p.168. Mais est-il pour autant indispensable? Que ce serait-il passé si nos ancêtres n'avaient pas découvert le feu? En serions-nous encore à craindre les tigres dans nos arbres? Ou alors serions-nous quand même là où nous sommes? Personne n'a de réponses à cette question. Plusieurs adjectifs pourraient convenir à ce roman: naturaliste, anthropologique, comique, réaliste, poétique. Roy Lewis fait reposer tout son roman sur des contraires, des paradoxes pour nous présenter deux visions de la société du progrès différentes. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture