Ce livre est écrit par un ancien élève de l'Ecole normale supérieure et ancien membre de l'Ecole française d'Athènes. Edmond Lévy est actuellement professeur d'histoire grecque et doyen de la faculté des sciences historiques de Strasbourg.
L'ouvrage qui nous est présenté ici retrace avec clarté l'âge d'or d'Athènes et son déclin brutal. C'est par thématiques qu'Edmond Lévy exprime ce Vè siècle grec. Nous retrouverons dans ce document le résumé des thématiques qui nous ont paru les plus importantes (...)
Sommaire
I) La reconquête : la Grèce menaçante
A. La ligue de Délos contre la Perse
B. La paix de Callias (449)
C. Après la paix de Callias
II) La pentekontaetie ou Athènes entre deux guerres
A. Le développement de la puissance athénienne (479-462)
B. La démesure athénienne (462-446)
C. Panhellénisme et impérialisme
III) La guerre du Péloponnèse
A. Les causes de la guerre
B. La guerre d'Archidamos (431-421)
C. Une paix mal respectée
D. La chute d'Athènes (413-404)
IV) Sparte
A. Population
B. Le système politique
C. L'organisation sociale
V) L'évolution démocratique à Athènes
A. Avant Périclès
B. Périclès
[...] Il s'agirait d'un gouvernement pour le peuple (plus que par le peuple) basé sur trois grands principes : l'égalité, la liberté et la participation au pouvoir. Dans le domaine judiciaire les lois assurent l'égalité de tous. Si dans le domaine civil l'égalité semble respectée, dans le domaine politique, le mérite joue tout son rôle. Ainsi l'opinion publique choisie le meilleur ce qui nécessite l'élection. Cependant cette sélection se fait le plus généralement dans les classes sociales supérieures, au sein des grandes familles, ce qui noirci la vision idéalisée de la méritocratie démocratique que nous apporte Périclès. [...]
[...] Athènes se tourne alors vers la colonisation d'anciennes citées au nom du panhellénisme toujours (malgré que seul les cités favorables à Athènes répondent à l'appel), mais cela aussi est un échec puisque ces colonies ne seront même pas du côté athénien durant la guerre du Péloponnèse. Ainsi Athènes n'a ni su développer un mouvement panhellénique ni su susciter le loyalisme. Vu l'échec de cette politique toute la puissance reposera donc sur l'Empire. Mais pourquoi payer une contribution militaire alors que la guerre contre les Perses est finie ? [...]
[...] Egine succombe durant l'hiver 457- 456. Finalement Corinthe épuisée et Sparte ne pouvant guère intervenir contre Athènes Cimon réussit à faire conclure ne 451 une paix de 5 ans entre Sparte et Athènes. Mais en Egypte les Athéniens avaient subi de très graves désastres. Le Roi Perse avait dès 456 envoyé une armée nombreuse et une flotte s'élevant à 300 navires. Les Athéniens ont perdu 90 trières donc hommes, perdant ainsi pour un temps son hégémonie maritime comme en atteste le transfère du trésor de la Ligue sur l'Acropole en 454. [...]
[...] La paix de Nicias est ainsi rompue. Les deux camps se renforcent puisque les Athéniens renvoient quelques hommes avec Démosthène en Sicile. En Août 413 les Athéniens d'abords victorieux se font refouler et le combat se termine en désastre. De plus par l'attente de Nicias la retraite athénienne est un véritable désastre : Nicias et Démosthène sont exécutés après une défaite navale au large du port de Syracuse. Ainsi Athènes a perdu hommes dont Athéniens et plus de 200 navires. [...]
[...] Athènes doit se prémunir de sparte tout en augmentant son influence sur l'ensemble de la Grèce. Seul Mégare allié d'Athènes semble être bénéfique à la ville d'Attique contre les Spartiates, mais en s'alliant avec Mégare Athènes tourne le dos à Corinthe. Athènes profite des difficultés Perses pour intervenir en Egypte en 459, diminuant les forces disponibles pour la guerre qui éclate entre Mégare et Athènes d'un côté et Epidaure et Corinthe de l'autre. Athènes se sent assez sûre d'elle pour mener deux guerres en même temps. [...]
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